Des questions et des nouvelles du Conseil jeunesse

Un représentant du Conseil jeunesse de Victoriaville, Loïc Nadeau, a pris la parole à la fin de la séance du conseil de Victoriaville, lundi, afin de présenter un bilan des activités de l’organisme au sein duquel il siège. 

Le jeune homme a indiqué qu’au cours de l’année qui se termine, le Conseil jeunesse a tenu 12 séances de travail, une séance en direct, une campagne de sensibilisation pour la santé mentale, plus de 10 prises de parole, plusieurs représentations médiatiques (souper du maire, Grande marche Pierre Lavoie) et élaboré un projet-pilote pour les produits hygiéniques. « Nous avons aussi fait près de 25 recommandations au conseil municipal », a-t-il mentionné en ajoutant à cela plusieurs autres engagements, dont un début de collaboration avec le Conseil jeunesse de la MRC d’Arthabaska.

Quant à l’année qui débute, Loïc a indiqué que le Conseil jeunesse allait se concentrer sur le logement abordable ainsi que l’inclusion des nouveaux arrivants dans la municipalité. « À Victoriaville, on soutient l’initiative d’avoir l’équivalent du conseil municipal, dans un conseil jeunesse qui est formé de jeunes dynamiques et ultras impliqués qui se rencontrent tous les mois et pilotent différents dossiers », a rappelé le maire Antoine Tardif.  

Les questions du public

Une première question, présentée en ligne, provenait de Julie Gosselin. Celle-ci se demandait s’il serait opportun de créer « un comité mobilisateur  afin de trouver un équilibre entre les citoyens en faveur des chiens et ceux et celles étant moins à l’aise avec la race canine ». Mme Gosselin était aussi présente lors de la séance du conseil et le maire lui a donc répondu directement. « J’accueille favorablement cette demande. On va faire les démarches rapidement pour former un tel comité. Ça me permet en même temps de rappeler l’importance de la cohabitation entre les différents usagers de nos pistes cyclables et aménagements urbains. »

Olivier Baron, de son côté, a questionné le conseil municipal au sujet du déneigement des pistes et bandes cyclables. « Avec l’expérience que j’ai eue, je me demande s’il n’y a pas lieu de changer la manière dont le déneigement se passe », a-t-il indiqué. Les tas de neige qu’il faut traverser en vélo aux intersections pour changer de piste cyclable sont, selon lui, un frein pour les utilisateurs. Quant aux bandes cyclables, il a déploré le fait qu’elles étaient inexistantes en hiver, complètement enterrées sous la neige. Il se demandait également s’il ne serait pas préférable de se concentrer sur un déneigement de qualité des pistes cyclables. « Nous allons transmettre les informations en lien avec les intersections mentionnées. Ça demeure toujours un défi. On déneige beaucoup de pistes cyclables à Victoriaville, souvent en priorité. Nous avons souvent le commentaire inverse de gens qui se demandent pourquoi on déneige la piste cyclable avant la rue », a mentionné le maire en ajoutant que des analyses constantes étaient réalisées pour faire des ajustements.

Alain Gosselin, quant à lui, s’est adressé aux élus, déplorant le non-respect de certains automobilistes lorsque la priorité était accordée aux piétons, surtout à l’intersection des boulevards Bois-Francs et Jutras. On lui a répondu qu’une analyse avait été réalisée quant à la synchronisation et la coordination des feux de circulation, qui est conforme aux normes. « Nos équipes sont bien au fait de votre questionnement », a terminé le maire.