Dénouement : la classe des Petits pas maintenue

Menacée de fermeture, la classe des Petits pas de l’école primaire Sainte-Marguerite-Bourgeoys de Victoriaville qui accueille, depuis une vingtaine d’années, une clientèle d’enfants ayant une déficience intellectuelle de moyenne à sévère sera maintenue pour l’année scolaire 2023-2024.

Cette année, le groupe compte huit élèves, mais l’an prochain, on anticipe une classe de trois ou quatre enfants. 

C’est pourquoi, en raison de ce petit nombre, le Centre de services scolaires des Bois-Francs (CSSBF) a sérieusement envisagé sa fermeture pour rediriger les élèves du groupe à l’école La Myriade. Ce à quoi s’opposaient des parents, dont Sandie Hamel qui s’était confiée le 10 janvier au www.lanouvelle.net en faisant notamment valoir les bienfaits de cette classe « qui fonctionne bien avec une expertise incroyable ».

La directrice générale adjointe du CSSBF, Marylène Plante, précisait alors que la fermeture de la classe des Petits pas figurait, en effet, dans les cartons, ajoutant 

qu’on ne pouvait maintenir une classe regroupant trois ou quatre élèves. Elle mentionnait cependant qu’aucune décision n’avait encore été prise et que la porte n’était pas tout à fait fermée.

Ce dossier a été ramené le 17 janvier à la séance du conseil d’administration du CSSBF. Les administrateurs ont, à ce moment, reporté leur décision puisque la réflexion et la consultation se poursuivaient.

« Finalement, toutes les conclusions de la consultation des parents, du conseil d’établissement et de l’Office des personnes handicapées du Québec pointaient pour le statu quo, pour le maintien de la classe à l’école Sainte-Marguerite-Bourgeoys », fait savoir la conseillère en communication du CSSBF, Manon Samson.

En principe, le conseil d’administration du CSSBF devrait entériner cette recommandation à sa prochaine séance du 21 février.

Le Centre de services scolaire des Bois-Francs tentera, d’ici la prochaine rentrée automnale, de joindre d’autres élèves à ce petit groupe. « C’est l’objectif, souligne Manon Samson. Nous sommes en période d’inscription. Nous verrons avec les demandes de classement et les besoins des élèves si certains d’entre eux peuvent intégrer la classe. »