Déficience intellectuelle et trouble du spectre de l’autisme : la SQ sensibilisée pour mieux intervenir

Une soixantaine de patrouilleurs de la Sûreté du Québec de la MRC d’Arthabaska ont participé à une activité de sensibilisation pour mieux intervenir auprès de la clientèle adulte ayant une déficience intellectuelle ou un trouble du spectre de l’autisme et manifestant un trouble grave du comportement.

Un succès pour cette initiative novatrice de la Direction du programme déficience intellectuelle, trouble du spectre de l’autisme et déficience physique (DP DI-TSA-DP) du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec (CIUSSS MCQ).

Cet automne, cinq activités de sensibilisation de 45 minutes ont été organisées par une coordonnatrice clinique, une éducatrice spécialisée, une psychoéducatrice et une orthophoniste du CIUSSS MCQ afin de rejoindre les patrouilleurs travaillant sur toutes les relèves. Le but de ces rencontres était de présenter les particularités de la clientèle ayant une DI ou un TSA et d’échanger sur les meilleures pratiques à adopter lors de situations nécessitant une intervention auprès de cette clientèle.

«Souvent, le trouble du comportement est la seule façon dont dispose la personne présentant une DI ou un TSA pour communiquer son inconfort ou sa frustration. Lorsque survient une situation, il n’est pas rare que la vue de l’uniforme d’un policier augmente le risque d’une désorganisation de la personne. En comprenant mieux leur réalité et en adaptant nos interventions, on constate rapidement les effets positifs», mentionne Julie Thériault, coordonnatrice clinique en milieu résidentiel au CIUSSS MCQ.

De son côté, le lieutenant de la Sûreté du Québec de la MRC d’Arthabaska, Patrick Côté, est heureux de cette initiative. «En travaillant en partenariat, nos patrouilleurs connaissent maintenant mieux la clientèle et sont en mesure d’intervenir de manière plus efficace. Le service aux citoyens s’en voit amélioré, tout comme la sécurité publique», a-t-il ajouté.

Il va sans dire que ce partage d’expertises variées et complémentaires de nos deux organisations vient appuyer les efforts déployés de part et d’autre pour améliorer la qualité des interventions auprès des personnes en situation de vulnérabilité.