Citoyenneté jeunesse : sensibiliser les jeunes à la participation citoyenne

En pleine campagne électorale, alors que les jeunes participent peu aux élections, Citoyenneté jeunesse travaille à les sensibiliser aux enjeux de la participation citoyenne.

« Nous avons pour mission d’inciter les jeunes à s’engager dans leur milieu de différentes façons, dont la participation au vote lors d’une élection, mais aussi à prendre part, par exemple, à des conseils d’administration ou à signer des pétitions. C’est de faire en sorte qu’ils prennent leur place. On veut leur donner des outils pour qu’ils puissent faire une différence dans leur milieu et devenir de bons citoyens », explique Catherine McDonald de Sainte-Clotilde-de-Horton, membre du conseil d’administration de Citoyenneté jeunesse et représentante du Centre-du-Québec.

Aux élections provinciales de 2018, à peine 53% des jeunes âgés de 18 à 34 ans ont exercé leur droit de vote. « Les jeunes se mobilisent pour diverses causes, mais les élections ne font pas nécessairement partie des moyens de s’engager pour eux. On doit leur expliquer que le vote fait partie de l’implication citoyenne, qu’il a un impact sur les politiques à court, moyen et long terme », souligne-t-elle.

Citoyenne jeunesse s’emploie à rejoindre les jeunes là où ils sont, utilisant notamment les réseaux sociaux.

La représentante de Citoyenneté jeunesse est d’avis qu’il faut trouver une façon de mobiliser les jeunes pour faire en sorte qu’aller voter devienne une habitude et que cela fasse partie de leurs valeurs. « Cela pourrait, par exemple, passer par l’éducation à la citoyenneté dans les écoles. On dit que l’école est l’endroit où l’on prépare les travailleurs et les citoyens de demain », note Catherine McDonald.

Les partis politiques ont aussi un rôle à jouer, mais peu d’entre eux, observe-t-elle, tentent de les attirer ou de leur proposer des engagements.

Chose certaine, le fait d’intéresser tôt les jeunes et de les sensibiliser à l’importance du vote porte fruit. « Les statistiques démontrent que si un jeune vote à la première occasion, à l’âge de 18 ans, il votera ensuite pour le reste de sa vie », constate la représentante de Citoyenneté jeunesse.