Centre communautaire d’Arthabaska : cette fois c’est la bonne!

Après avoir rejeté l’an dernier les propositions jugées trop onéreuses, le conseil municipal a accordé, lundi soir, à la firme Constructions Pépin et Fortin le contrat pour la réalisation des travaux de modernisation du Centre communautaire d’Arthabaska, un projet de quelque 5,5 M $. Les travaux s’effectueront en 2023 et 2024.

La Ville avait reçu deux soumissions. Mais celle de Construction David Perreault, plus basse, a cependant été jugée non conforme.

Les améliorations prévues touchent notamment la toiture, le revêtement extérieur, les services électriques, la plomberie, le chauffage et la ventilation.

Les aménagements extérieurs, les salles multifonctionnelles et les blocs sanitaires seront également rafraîchis.

Les travaux permettront aussi d’améliorer l’accessibilité universelle, sans compter l’ajout d’un mur solaire et de bornes de recharge électrique.

« Depuis plus de 30 ans, le bâtiment n’avait pas été modernisé. Les travaux pourront maintenant commencé à la suite de la décision de ce soir », s’est réjoui le maire Antoine Tardif, tout en précisant que le Centre communautaire d’Arthabaska accueille mensuellement près de 4000 visiteurs et propose des activités pour tous les groupes d’âge.

Malgré les travaux, certaines activités régulières seront maintenues. Au besoin, des avis informeront les utilisateurs des impacts temporaires des travaux sur la tenue des activités.

Contribution accrue pour la SPAA

La Ville de Victoriaville augmente d’un peu plus de 42 000 $ sa contribution financière à la Société protectrice des animaux d’Arthabaska (SPAA) pour la porter à 112 914 $, ce qui, précise-t-on, s’arrime davantage à la moyenne québécoise. Cela représente un coût de 3,20 $ par habitant.

Dorénavant, l’indexation annuelle ne sera plus de 2%, mais se basera sur l’indice des prix à la consommation (IPC).

« Le mieux-être des animaux est très important pour les Victoriavillois, tout comme la cohabitation avec la population. Le financement n’avait pas été modulé au cours des dernières années pour refléter les responsabilités qui incombent à la SPAA. Il nous fait donc plaisir de bonifier notre entente administrative à ce sujet », a commenté le maire Antoine Tardif.

L’entente prévoit aussi une hausse du montant pour le patrouilleur canin, dont l’action vise à favoriser une cohabitation harmonieuse et sécuritaire dans les lieux publics.

La SPAA a pour mandat d’assurer l’application de la réglementation municipale en matière d’animaux. L’organisme accueille aussi les animaux errants ou abandonnés pour en favoriser l’adoption.

Les propriétaires de chiens, rappelons-le, doivent détenir une licence disponible à la SPAA au coût de 20 $, une licence renouvelable annuellement le 1er janvier.