Cascades : « Nous avons toujours opéré à l’intérieur des normes »

Vice-président aux communications, affaires publiques et développement durable chez Cascades, Hugo D’Amours ne cache pas sa surprise et s’est dit étonné de voir le nom de la papetière figurer dans les médias et apparaître dans la liste des des 89 entreprises autorisées par le gouvernement à déroger à des normes environnementales sur les rejets.

« L’attestation d’assainissement, qu’on n’a pas le choix d’avoir dans notre secteur et dans d’autres, ne signifie aucunement qu’on opère en dehors des normes. Au contraire, on opère à l’intérieur des normes. Cascades a toujours eu l’environnement à cœur », a-t-il assuré.

M. D’Amours rappelle qu’au fil des ans, l’entreprise a maintes fois investi pour réduire son empreinte environnementale. « On émet 50% moins de GES que la moyenne des industries nord-américaines. Nous consommons également six fois moins d’eau et trois fois moins d’énergie », a précisé Hugo D’Amours.

C’est donc dire, a-t-il noté, que la population ne court aucun danger.

La liste en question dénombre sept entreprises dans la région Centre-du-Québec. Outre Cascades, on y retrouve aussi l’Aluminerie de Bécancour, Silicium Québec de Bécancour et Technocell de Drummondville. 

Parmi les 89 entreprises citées, 42 proviennent du secteur des pâtes et papier, 21 du secteur minier et 9 du côté des alumineries. 

Le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, indique Radio-Canada, explique que « l’attestation d’assainissement permet un resserrement progressif des exigences en fonction des connaissances acquises, des disponibilités technologiques et économiques, ainsi que des besoins particuliers de protection des milieux récepteurs ».