Carrefour giratoire : pour tester les comportements

VICTORIAVILLE. Annoncé il y a quelques semaines, un carrefour giratoire, le premier à Victoriaville, devrait être aménagé ces jours-ci à l’intersection des rues Lavigne, Cécile et Romulus. En plein quartier résidentiel, s’étaient étonnés, moqués même, des lecteurs.

L’endroit, un carrefour, c’est le cas de le dire, est tout indiqué, selon le maire Rayes, pour tester ce type d’aménagement.

Un carrefour giratoire, explique-t-il, vise à favoriser la fluidité de la circulation, à assurer la sécurité et à amoindrir la gravité des impacts en cas de collision puisqu’il oblige les automobilistes à ralentir. Il ajoute qu’en termes écologiques, un carrefour giratoire est préférable aux panneaux d’arrêt, les automobilistes n’ayant pas à s’arrêter et à redémarrer.

Il sait que l’installation au croisement de ces cinq rues suscite des réactions négatives. Il répond en disant qu’à cet endroit, on pourra, à peu de frais – les travaux sont réalisés par des employés municipaux – vérifier comment les citoyens se comportent dans un carrefour giratoire. C’est là, précise-t-il, qu’on testera l’installation pour, éventuellement, en aménager ailleurs sur le territoire.

Un carrefour giratoire est réclamé au pied de la côte de la rue Laurier Ouest dans le secteur Arthabaska. Certains en imaginent un au centre-ville de Victoriaville.

M. Rayes dit qu’au centre-ville, un carrefour giratoire serait beaucoup plus coûteux et que son aménagement devra tenir compte de tout ce qui marche, pédale et roule dans le secteur. «Avant de se lancer là-dedans, il nous faut tester la conduite des gens.»

Des jeux d’eau

Également annoncés lors de la présentation du budget en décembre dernier, les travaux visant à remplacer la pataugeuse par des jeux d’eau au parc de la Rivière (dans la cour de l’école Saint-Christophe) devraient commencer sous peu.

Sept entreprises ont déposé des soumissions, la plus élevée se chiffrant à 144 108 $. C’est la firme victoriavilloise Terco + qui a décroché le contrat avec une proposition à 62 731 $.

Il s’agit des troisièmes jeux d’eau qu’installe la Ville sur son territoire. Victoriaville vise à troquer, progressivement, toutes ses pataugeuses contre ces installations plus prisées par les enfants.

Deux gros contrats à Sintra

Sintra a décroché deux gros «lots» de travaux. Avec une facture de 1 036 407 $, elle était la plus basse des trois soumissionnaires pour le lot 3 des travaux de voirie. Des travaux de réfection auront lieu sur des portions des rues Girouard, Mailhot, Saint-André, Trottier, des Chênes, boulevard des Bois-Francs Nord. Ce lot comprend aussi du nouveau pavage dans les rues des Berges, des Iris, des Glaïeuls, des Géraniums et des Œillets.

Sintra a été la seule soumissionnaire pour effectuer, au coût de 492 580 $, des travaux de réfection et d’aménagement sur la rue Notre-Dame Est entre la rue Versailles et le boulevard Labbé.

Au Danemark

Le conseiller municipal Patrick Paulin et le maire Rayes s’envoleront en direction du Danemark pour participer à la 7e Conférence internationale «Child in the City». Dans le cas du maire, il s’y rend à titre de président du Carrefour Action municipale et famille, lequel lui remboursera ses frais de transport et de séjour.