Candidat libéral dans Drummond-Bois-Francs : Pierre Poirier veut parler d’économie et de santé

Pierre Poirier défendra les couleurs du Parti libéral du Québec dans l’espoir d’être élu dans Drummond-Bois-Francs à la prochaine élection provinciale du 3 octobre.  

L’homme de 60 ans n’en est pas à sa première expérience en politique. En 2018, il a également représenté le PLQ, mais dans Arthabaska. À la demande du parti, il avait notamment fait la lutte au député caquiste sortant Eric Lefebvre. Ce dernier avait été réélu avec une très forte majorité, obtenant 61,8% des voix. Pierre Poirier avait terminé troisième, avec une récolte de 11,4% des votes. 

Il faut préciser qu’il avait été annoncé candidat du PLQ seulement trois jours avant le déclenchement de la campagne électorale. On l’avait d’ailleurs très peu vu dans le comté à ce moment, lui qui réside dans la circonscription de Drummond-Bois-Francs depuis 21 ans. 

« Cette fois, j’ai choisi de me présenter chez moi. Je suis prêt à faire campagne et à gagner », a-t-il insisté. Il compte bien déloger le député sortant, le caquiste Sébastien Schneeberger. 

L’économie et la santé figurent au cœur de ses priorités. Il véhicule l’importance de redonner un pouvoir d’achat aux citoyens, notamment avec une baisse significative d’impôts. Il veut également retirer les taxes sur plusieurs produits essentiels et éliminer la taxe de bienvenue. Il souhaite aussi remettre de l’argent dans les poches des aînés. Il considère que ceux-ci sont particulièrement affectés par la hausse de l’inflation. 

Après une carrière d’une quarantaine d’années dans le monde du spectacle comme chanteur, imitateur et humoriste, qui l’a amené aux quatre coins du Québec et en Floride notamment, Pierre Poirier a réorienté sa carrière il y a deux ans. Il est devenu préposé aux bénéficiaires au centre d’hébergement Frederick-George-Heriot à Drummondville.

De son propre aveu, il est en mesure de témoigner des lacunes observées dans le système de santé québécois. Il dénonce, entre autres, le manque criant de main-d’œuvre qui met une pression « insupportable » sur le personnel en place. Il déplore que les infirmières doivent encore faire du temps supplémentaire obligatoire (TSO).

« Les camionneurs doivent suivre des règles strictes afin de bénéficier d’un repos suffisant pour pratiquer leur métier en toute sécurité. En santé, il n’est pas rare que des employés travaillent 16 heures en ligne. Ça ne fait aucun sens », a-t-il soulevé. 

Il a bien hâte d’échanger sur ces dossiers et bien d’autres avec la population et il ne craint pas de débattre avec les autres candidats de Drummond-Bois-Francs si la situation se présente. « Je suis prêt à gagner et à représenter les gens de la région à Québec », a-t-il répété en terminant.