Victoriaville et ses oies prépare son dixième symposium

Bien malin celui qui peut prédire quelles seront les conditions sanitaires en vigueur l’automne prochain. Cela n’empêche pas l’événement Victoriaville et ses oies de mettre en branle sa dixième édition.

La présidente et fondatrice Hélène Charland a expliqué que le dixième aurait dû avoir lieu en 2020 puisque le premier symposium s’est tenu en 2011. Toutefois, la pandémie de la COVID-19 a fait en sorte que les éditions 2020 et 2021 ont été suspendues. « Il va falloir apprendre à vivre avec la COVID-19 », lance d’entrée de jeu Mme Charland au téléphone.

Celle-ci est donc à préparer le prochain Victoriaville et ses oies prévu pour les 21, 22 et 23 octobre prochain. « Ce sera étendu sur trois jours cette année afin de permettre à davantage de gens d’y venir », explique-t-elle.

Il est donc audacieux, à ce moment, de commencer l’organisation de ce rendez-vous artistique et ornithologique, mais Hélène Charland souligne en riant qu’il faut vivre d’espoir. De plus, on a remarqué les deux derniers automnes que la maladie n’est pas trop active (moins qu’en hiver) à cette période de l’année.

Les invitations sont déjà envoyées et la présidente espère y accueillir une trentaine d’artistes. Elle annonce même la présence de Sophie Thibault qu’on a déjà vue, il y a quelques années, à l’activité. La planification avance donc rondement. « C’est un événement quand même facile à organiser », confie-t-elle.

Hélène et son équipe aguerrie s’occuperont donc de l’aspect organisationnel et artistique de l’événement tandis que l’administration a été confiée, en nouveauté, à Fromages Bouffe et Traditions avec qui l’événement s’associe.

C’est encore au réservoir Beaudet que « Victoriaville et ses oies » aura lieu. En effet, l’organisatrice espère que les grands travaux, qui sont toujours en cours à cet endroit, seront complétés l’automne prochain ou du moins permettront l’accès et l’installation du chapiteau, de même que l’accueil des visiteurs autour du réservoir. « Ça fait deux ans qu’il n’y a à peu près pas d’événements. On veut faire quelque chose », plaide-t-elle.

L’artiste-peintre explique qu’elle a, depuis le début de la pandémie, assisté à bien peu de symposiums. Elle souhaite donc faire revivre cet événement qu’elle a fondé. D’ailleurs, Hélène revient habiter Victoriaville dans quelques mois, elle qui s’est établie quelque temps sur la Rive-Sud de Québec.