« La quête de Marianne » : à l’aventure avec Myriam Plante

La Victoriavilloise Myriam Plante vient de lancer, à compte d’auteur, son 13e livre. Intitulé « La quête de Marianne », le roman fait suite à une mini-collection de six livres qui aura permis, au préalable, de faire la connaissance des personnages qu’on y retrouve.

Une façon de faire originale qui permet, avant même de lire le roman, de s’imprégner des différents personnages qu’on pourra y découvrir. Dans ce livre d’environ 400 pages, l’auteure a campé l’histoire dans un monde qui ressemble au nôtre, avec une touche de surnaturel.

Marianne est cette jeune fille qui habite un village paisible, au bord de l’eau. Son seul but est de s’occuper de sa petite sœur qui ne parle pas. Un matin, un vieux voilier, qui semble provenir d’une autre époque, vient s’échouer près du village, suscitant la curiosité. Le soir même, le bateau disparaît et Marianne aussi. Il s’agira de son premier voyage en mer, mais aussi d’un voyage en elle-même, donc une quête identitaire. « Au fil de ce qui lui arrive, Marianne va découvrir une raison d’être plus heureuse », annonce Myriam.

La couverture du livre, déjà, pique la curiosité. En effet, on y voit (c’est une illustration faite par l’auteure) un bateau, mais sur le côté. Interrogée à ce sujet, Myriam explique que c’est un choix voulu et qu’il faut lire le livre pour comprendre sa raison d’être. Donc à l’aspect aventure du livre, on peut ajouter le fantastique et même un brin de polard.

Un roman qui raconte, en un seul tome, toute l’histoire de Marianne. Mais l’auteure n’exclut pas de rester dans cet univers qu’elle semble apprécier, pour un prochain livre. D’ailleurs, elle a toujours plein de sujets en tête qu’elle souhaite écrire. « Ce sera peut-être l’histoire des personnages du mystérieux bateau », annonce-t-elle.

En attendant, on peut se procurer « La quête de Marianne », sur Amazon, sur le site Internet myriamplante.com ou en copie physique chez Buropro de Victoriaville.

Cela fait déjà quelques années que Myriam s’est lancée dans l’écriture à compte d’auteur. Elle réalise elle-même toutes les étapes d’écriture et d’édition. « Celle où j’ai toujours le plus de difficulté, c’est la mise en marché », confie-t-elle. Pour le reste, elle est assez habile.

Il faut dire qu’aujourd’hui, l’offre en autoédition est assez importante, en plus de celle de toutes les maisons d’édition. Pour ajouter à cela, le fait que les salons du livre soient sur pause, à cause de la pandémie de la COVID-19, rend la promotion encore plus difficile. Pour Myriam, donc, il n’est pas évident de faire ses frais, mais elle continue d’écrire et de publier par conviction. « Si j’arrête, c’est sûr que ça n’ira pas plus loin, exprime-t-elle.

De toute façon, l’écriture est indispensable pour elle, peu importe qu’elle soit lue ou non. Outre ce nouveau roman, Myriam annonce qu’elle travaille actuellement sur un 7e livre de sa mini-collection. Cette fois, elle racontera l’histoire de Regor, un personnage de sa série sur les dragons, déjà publiée.