COVID-19 : situation toujours difficile dans les hôpitaux 

Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, a fait le point aujourd’hui sur la situation, qui demeure très difficile dans le réseau hospitalier.

Le ministre était accompagné du directeur national de la santé publique par intérim, le docteur Luc Boileau, et de la sous-ministre adjointe à la Direction générale des affaires universitaires, médicales, infirmières et pharmaceutiques, la docteure Lucie Opatrny.

Bien que la situation soit très préoccupante, l’augmentation nette quotidienne de nouveaux patients atteints de la COVID-19 hospitalisés pour des séjours de courte durée semble ralentir depuis quelques jours. La situation dans chacun des établissements de santé et de services sociaux est surveillée étroitement. Considérant le nombre d’hospitalisations élevé, plusieurs régions se trouvent actuellement au palier supérieur d’alerte.

Médicament antiviral PaxlovidMC

Santé Canada a approuvé, le 17 janvier, le médicament antiviral PaxlovidMC pour le traitement de la COVID-19. Ce nouvel antiviral constitue un outil supplémentaire dans l’arsenal thérapeutique, qui pourrait réduire la probabilité d’hospitalisation de près de 89% chez les patients vulnérables. Comme il est pris par voie orale, bien utilisé, ce médicament a le potentiel de contribuer à réduire la pression sur les ressources hospitalières.

L’organisation de l’accès à l’antiviral PaxlovidMC s’appuiera sur les recommandations de l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS). Comme l’approvisionnement sera limité dans un premier temps, les établissements de santé et de services sociaux auront la responsabilité d’identifier les patients à traiter en priorité. Il est envisagé de cibler prioritairement les personnes vulnérables qui fréquentent principalement les cliniques externes, notamment d’oncologie, d’insuffisance cardiaque, de néphrologie, de greffes et de VIH/SIDA.

« Les conséquences de la présente vague sont très importantes sur le réseau et la pression sur notre personnel est plus importante que jamais. Notre capacité hospitalière est de plus en plus limitée. Dans ce contexte, il est essentiel que la population adulte aille chercher sa dose de rappel du vaccin, qui offre une meilleure protection contre le variant Omicron et qui permet de réduire les risques d’hospitalisation. Par ailleurs, l’approbation du médicament antiviral contre la COVID-19 est une bonne nouvelle, qui pourrait contribuer à réduire le nombre d’hospitalisations », a souligné le ministre Dubé. 

Faits saillants 

Rappelons que le Protocole d’immunisation du Québec prévoit pour les personnes immunodéprimées et dialysées une primovaccination à trois doses. Une dose de rappel (quatrième dose) est recommandée chez ces personnes. Ainsi, les personnes immunodéprimées et dialysées de 18 ans et plus peuvent donc recevoir dès maintenant leur dose de rappel (quatrième dose), en respectant un intervalle de trois mois après la dernière dose reçue.

Isolement des travailleurs de la santé

Soulignons qu’en raison du contexte actuel d’augmentation du nombre d’hospitalisations et de pénurie de main-d’œuvre, la santé publique recommande que la consigne d’isolement de certains travailleurs de la santé et des services sociaux soit réduite à cinq jours.