Sécurité alimentaire : la campagne de Noël a été fructueuse

Le directeur général de la Sécurité alimentaire de Victoriaville, Michel Patry, a dressé un bilan très positif de la campagne de Noël qui s’est récemment terminée.

Celle-ci aura permis de récolter plus de 193 000 $ ainsi que 18 000 kilos de denrées non périssables. Pour la seule activité de la guignolée de Noël, tenue à trois intersections de la ville de Victoriaville le 2 décembre dernier, plus de 43 000 $ ont été recueillis. Une belle réussite, surtout après une pause en 2020 en raison de la COVID-19. « En plus il y a eu de la pluie et de la neige et, malgré cela, les gens ont été gentils et généreux », apprécie-t-il en ajoutant qu’il s’agissait même du meilleur résultat pour cette activité tenue depuis plusieurs années maintenant.

Le directeur général est également bien satisfait de la campagne dans son ensemble, présidée cette année par Chantal Charest et Pierre Houle de l’entreprise J.U. Houle. L’objectif financier, établi à 130 000 $, a largement été dépassé avec 193 000 $. « Un objectif modeste et réaliste qui a donné la plus belle campagne à vie », dit encore Michel Patry. Du côté des denrées, toutefois, l’objectif, fixé à 20 000 kilos, n’a pas été atteint, à 2000 kilos près, avec 18 000 kilos. « Mais habituellement, nous recevons en moyenne 12 000 kilos (sauf pour l’an dernier avec un résultat record de 23 000 kilos) », tempère le DG. Ce dernier est très heureux de la réponse des gens, surtout en cette période où tout coûte plus cher. L’idée de la distribution du sac de papier, qui en est à sa deuxième année, connaît aussi, selon lui, un bon succès. En effet, plusieurs personnes se sont fait un devoir de les remplir et d’aller les déposer aux endroits prévus à cet effet, bien indiqués sur les sacs. 

Les résultats de cette campagne de Noël font en sorte que l’organisme aura les tablettes garnies jusqu’à la mi-juillet environ. « Nous recevons aussi d’autres dons », ajoute-t-il. 

La générosité de la population a aussi permis à la Sécurité alimentaire de remettre un peu plus de 550 paniers de Noël bien garnis, il y a quelques semaines, à des familles ou des personnes seules dans le besoin. L’organisme avait la capacité d’en livrer 650, si la demande avait été là. « L’année dernière, nous en avons livré seulement 438. Ç’a été la plus petite année qui s’explique par l’aide financière offerte par le gouvernement », mentionne M. Patry en ajoutant que dans un monde idéal, l’organisme n’aurait pas à distribuer de tels paniers pour aider les gens dans le temps des fêtes.

Pour 2022

Plusieurs projets sont dans les cartons de la Sécurité alimentaire pour l’année qui commence. Le directeur général parle de différents défis à relever, dont un changement de local, tout en demeurant à la place communautaire Rita-St-Pierre. « Nous voudrions avoir un seul local, plus grand, pour toutes les opérations plutôt que d’être dispersé dans plusieurs », explique-t-il.

Il est aussi question de réorganisation pour l’organisme, notamment pour faire les distributions de denrées. « On regarde pour faire les choses autrement afin d’être plus efficaces et que les bénévoles soient plus heureux », souhaite-t-il. L’achat d’un nouveau camion est aussi espéré pour 2022 afin de remplacer le 2006 qui est souvent brisé. 

De plus, la Sécurité alimentaire est également toujours à la recherche d’un intervenant à la formation et à l’intégration. Sa mission sera de former certains utilisateurs des services qui pourront réintégrer le marché du travail et ainsi ne plus avoir besoin du service d’aide alimentaire. « Il faut les inclure comme bénévoles et leur donner une formation afin qu’ils deviennent plus autonomes et puissent trouver un emploi », espère M. Patry.