Rétro 2021 : en mars, on apprend le départ du préfet

Après vingt ans d’engagement en politique municipale, Alain St-Pierre, maire de Saint-Albert et préfet de la MRC d’Arthabaska, estime que le moment est venu pour lui de laisser sa place et annonce qu’il ne sollicitera pas de nouveau mandat aux élections municipales de novembre.

Une décision mûrement réfléchie au cours des derniers mois. Il quittera au terme de son mandat avec le sentiment, disait-il, du devoir accompli, lui qui, en tout temps, a prôné le respect et favorisé le travail d’équipe.

Ce n’est certes pas un manque d’intérêt qui a joué dans sa décision de passer le flambeau. « J’ai toujours la passion et l’énergie. J’aurais pu faire 100 milles à l’heure un autre mandat de 4 ans. Mais mon choix repose aussi sur la santé. Personne n’est à l’abri. En 2020, des choses se sont passées dans ma vie et m’ont fait réfléchir, dont le décès de ma mère », exprimait-il.

D’avoir été au service de ses citoyens constitue pour Alain St-Pierre une source de grande fierté. C’est ce qu’il affectionnait en politique municipale, la proximité avec la population et la possibilité de changer des choses.

Pas un seul projet, mais bien plusieurs actions menées afin « de toujours mieux servir notre population », le rendent fier. 

Alain St-Pierre a reconnu aussi comme « un grand privilège » d’avoir été choisi par les autres maires et mairesses comme préfet de la MRC d’Arthabaska en 2017.

Un incendie fait périr plusieurs animaux

Un violent incendie a ravagé une ferme laitière du 10e et 11e rang, à Sainte-Clotilde-de-Horton, en plus de faire périr une trentaine de vaches, mais 75 des 106 vaches ont pu être sauvées. 

Alertés vers 9 h, les pompiers du service en commun Notre-Dame-du-Bon-Conseil/Sainte-Clotilde-de-Horton ont constaté un embrasement généralisé à leur arrivée. 

Des sapeurs des services d’incendie de Saint-Cyrille-de-Wendover et de Saint-Léonard-d’Aston sont venus prêter main-forte, de sorte qu’au total, une quarantaine de pompiers ont été déployés pour combattre l’élément destructeur dans des conditions difficiles, un temps froid et très venteux. 

Un trouble électrique provenant du chargeur d’un tracteur aurait causé l’incendie.

Résidence détruite par un violent incendie 

À leur arrivée, les pompiers de la Régie des Chutes n’y pouvaient rien. L’embrasement était généralisé. Un incendie a détruit une imposante résidence bigénérationnelle de la rue Principale, près du chemin du Lac-à-la-Truite, à Daveluvyille.

Les pompiers ont été alertés vers 1 h 20. Réveillés par l’avertisseur de fumée, les trois occupants ont pu évacuer. Avec les forts vents de plus de 50 km/h, la propagation des flammes a été fulgurante.

L’incendie présentait une menace de propagation à une résidence voisine et à une autre en face. Mais elles n’ont subi aucun dommage.

Les sapeurs de la Régie des Chutes ont été soutenus en entraide par les pompiers de la Régie Incentraide, de sorte qu’une vingtaine de pompiers ont été mobilisés. 

L’incendie serait d’origine électrique. Les pertes sont considérables, évaluées à quelque 400 000 $ pour la résidence, sans le contenu.

Le feu détruit un garage à Notre-Dame-de-Lourdes 

Un incendie a détruit un garage sur une propriété privée de la route 265 à Notre-Dame-de-Lourdes.

C’est un passant qui a alerté, à 10 h 25, les pompiers du Service de sécurité incendie régional de L’Érable (SSIRÉ) qui, à leur arrivée, ont constaté un embrasement généralisé.

Seize (16) pompiers des casernes 80, 85 et 45, ont été déployés pour combattre l’incendie. Une remise se trouvait à proximité, mais elle a été épargnée.

Le garage de dimension d’environ 30 par 25 pieds abritait notamment trois véhicules tout terrain, une souffleuse, des outils et un compresseur.

Les pompiers ont pu identifier la cause du sinistre. L’incendie est attribuable au système de chauffage non conforme. Les pertes totalisent 25 000 $. 

Un ex-maire de Maddington Falls condamné 

Revirement de situation dans le dossier de l’ex-maire de Maddington Falls, Normand Soucy,  qui évite un procès en raison d’une entente entre le ministère public et la défense.

Normand Soucy faisait face à des accusations d’avoir proféré des menaces de mort envers l’actuel maire de Maddington Falls, Ghislain Brûlé, d’avoir entreposé de façon négligente des armes à feu et des munitions.

À la suite de pourparlers entre les parties, l’accusé a reconnu sa culpabilité aux accusations d’entreposage négligent d’armes à feu et de munitions.

Quant au chef de menaces, la poursuite a fait savoir, dans les circonstances, qu’elle ne présentait pas de preuve et la juge Dominique Slater de la Cour du Québec a alors prononcé un acquittement. Elle a condamné Normand Soucy à des amendes totalisant 1200 $ en plus d’une période de probation de deux ans, dont six mois avec suivi, et au cours de laquelle il lui est interdit de communiquer directement et indirectement avec 25 personnes, dont Ghislain Brûlé. 

Enfin, il ne peut posséder des armes durant les deux ans de sa période de probation.

COVID-19 : Victoriaville se souvient des disparus

La Ville de Victoriaville a répondu à l’invitation du gouvernement du Québec en tenant, le 11 mars, une courte cérémonie à l’occasion de la Journée de commémoration nationale en mémoire des victimes de la COVID-19.

Pour l’occasion, la Ville a mis en berne l’ensemble de ses drapeaux. « Un geste pour témoigner de notre solidarité envers les 67 victimes répertoriées dans la MRC d’Arthabaska, les 216 victimes au Centre-du-Québec, les 10 000 personnes décédées au Québec, plus de 22 000 au Canada et plus de 2,6 millions à travers le monde », a exprimé le maire André Bellavance.

« Le moment est venu, a-t-il précisé, d’avoir une pensée pour les femmes et les hommes emportés par le virus. « Nous avons le devoir d’avoir une pensée pour les gens décédés et leurs proches. Une pensée pour ces personnes qui ont perdu une mère, un père, une sœur, un frère, une grand-mère, un grand-père, un membre de la famille, un ami. Une pensée pour les femmes et les hommes qui ont reçu un diagnostic et qui ressentent encore aujourd’hui les effets de cette maladie. »

Le maire de Victoriaville a aussi adressé ses pensées, notamment, aux « anges gardiens ». « Ces personnes qui tiennent le fort en occupant un poste au sein des services essentiels et qui veillent avec soin, le jour, le soir, la nuit, et ce, sept jours sur sept, 365 jours par année. »

Sainte-Clotilde-de-Horton perd son DG 

Le directeur général de la Municipalité de Sainte-Clotilde-de-Horton, Mathieu Levasseur, fait savoir qu’il délaissera sa fonction le 23 avril pour devenir le nouveau DG de la Ville de Disraeli.

En poste à Sainte-Clotilde-de-Horton depuis le mois d’août 2014, Mathieu Levasseur explique sa décision par le désir, comme gestionnaire municipal, de « relever des défis aux dimensions d’une ville ». Ce genre de milieu l’attire. « Des milieux de prise en main, de redynamisation du milieu », a-t-il expliqué.

Originaire de Saint-Albert, Mathieu Levasseur a reconnu qu’il allait quitter Sainte-Clotilde-de-Horton avec un pincement au cœur. Mais il éprouvait le sentiment, comme directeur général, d’avoir fait le tour du jardin en quelque sorte, d’avoir accompli ce qu’il pouvait faire. « Sainte-Clotilde est un milieu très dynamique, les gens sont très actifs et s’impliquent. Avec le maire et le conseil municipal, on a réalisé ces dernières années de gros dossiers », a-t-il dit, citant en exemple la réfection du tiers des 76 km de chemins asphaltés, la réfection d’aqueduc et d’égout, les rénovations à plusieurs niveaux du centre communautaire, la mise sur pied d’un développement domiciliaire de près de 80 terrains, la réfection complète du parc Rousseau et l’ajout du parc Landry.

Les demandes d’admission explosent au Cégep 

Un nombre « jamais vu » de demandes d’admission, un retour vraisemblable à un calendrier normal à l’automne, bref, le directeur des études du Cégep de Victoriaville, Christian Héon, jubilait lors de la séance du conseil d’administration du mois de mars

Au premier mars, les demandes d’admission au premier tour s’établissent à 1030. « Je suis au Cégep depuis 25 ans, je n’ai jamais vu ça de mémoire », soulignait-il.

Aujourd’hui, plusieurs raisons, a-t-il noté, expliquent les 1030 demandes. L’ajout des nouveaux programmes Techniques d’éducation à l’enfance, Technologie de l’architecture et Agriculture urbaine a produit son effet.

Les demandes provenant des étudiants internationaux ont joué aussi dans la balance. À ce chapitre, le nombre total de demandes, incluant celles des étudiants français, a quintuplé en cinq ans, passant de 50 en 2017 à 250 en 2021.

Les demandes d’admission des étudiants de France, quant à elles, ont décuplé, grimpant de 10 en 2017 à plus d’une centaine cette année. 

L’augmentation du nombre d’étudiants au Cégep de Victoriaville devrait se poursuivra ces prochaines années, anticipe-t-on, et peut-être même au-delà des projections effectuées par le ministère de l’Enseignement supérieur et basées sur la démographie.