Christian Côté devient le nouveau préfet de la MRC d’Arthabaska

Le nouveau maire de Kingsey Falls, Christian Côté, a été élu sans opposition, mercredi soir, le nouveau préfet de la MRC d’Arthabaska.
Aucun autre élu n’avait manifesté de l’intérêt pour ce poste qu’occupait Alain St-Pierre.

Obtenant de nouveau la confiance de ses pairs, le maire de Sainte-Séraphine, David Vincent, a été reconduit dans sa fonction de préfet suppléant.

« Merci de la confiance que vous m’accordez », a dit d’entrée de jeu, le nouveau préfet aux maires et mairesses réunis pour la toute première séance régulière du nouveau Conseil de la MRC, un conseil renouvelé comprenant 12 nouveaux élus (10 maires et 2 mairesses) et 10 maires réélus.

« Pour moi, a continué Christian Côté, c’est un peu comme un retour aux sources. J’ai déjà été maire avant les années 2000. Je suis retourné aux études pour ensuite revenir au conseil municipal. Et j’ai été nouvellement élu maire. Je voulais m’impliquer un peu plus au sein de la MRC, mais je ne pensais pas le faire aussi profondément. Il me fait plaisir, toutefois, de relever ce défi. J’espère être à la hauteur de vos attentes. »

Interrogé après la séance, le maire de Kingsey Falls a avoué qu’il ne pensait pas prendre la chaise de préfet. « Au début, c’était non. Il me semblait que la marche était haute, a-t-il souligné. Je pensais commencer au comité administratif, étant donné que je n’ai pas une connaissance de tous les dossiers. Mais des gens m’ont dit que tout s’apprend et qu’une bonne équipe est en place. Alors, je me suis dit : pourquoi pas? »

Au sujet de sa vision du rôle de préfet, Christian Côté parle de ce « défi de rallier tout le monde avec les mêmes intérêts ».

Il sait bien, par exemple, que le dossier Gesterra semble diviser des maires autour de la table. « Mais moi, ma municipalité n’étant pas membre, je suis celui qui en sait le moins. Je pense qu’ils m’ont vu comme quelqu’un de neutre. J’ai cependant joué franc jeu en leur disant que je laisserais ma place sur ce comité s’ils éprouvaient le moindre inconfort », a-t-il fait savoir.

Les comités

La séance a permis aussi de confirmer les maires et mairesses qui siégeront dans près d’une trentaine de comités, commissions ou organisations.

Entre autres,  au Comité administratif de la MRC d’Arthabaska siégeront le maire de Warwick, Pascal Lambert, la mairesse de Sainte-Clotilde-de-Horton, Julie Ricard et le maire de Saint-Louis-de-Blandford, Yvon Barrette.

Le maire Lambert avec le nouveau préfet et le maire de Saint-Rosaire, Harold Poisson feront partie du conseil d’administration de la Corporation de développement économique de Victoriaville et sa région.

Julie Ricard de Sainte-Clotilde-de-Horton, nommée également au Comité de suivi de la Politique jeunesse, se retrouvera aussi au Comité de la Politique culturelle aux côtés du maire de Daveluyville, Mathieu Allard et du maire de Sainte-Hélène-de-Chester, Christian Massé.

La mairesse de Sainte-Élizabeth-de-Warwick, Claire Rioux, pour sa part, siègera notamment au Comité de suivi de la Politique des aînés.

Au Comité de la sécurité incendie, trois élus ont été nommés : François Marcotte (Ham-Nord), Vincent Desrochers (Chesterville) et Patrice Morin (Maddington Falls).

Le préfet Christian Côté et le maire de Notre-Dame-de-Ham, Serge Tremblay, représenteront la MRC au Comité de la sécurité publique.

Par ailleurs, le maire Gilles Gosselin de Saints-Martyrs-Canadiens siégera au CA d’Archives Bois-Francs. 

Claire Rioux fera de même au Conseil régional en environnement du Centre-du-Québec, tandis que Julie Ricard se voit aussi confier le siège au sein de Culture Centre-du-Québec.

Budget adopté

Les membres du Conseil de la MRC ont procédé à l’adoption du budget 2020 qui s’élève à tout près de 13,7 M $. De ce montant, les quoteparts des 22 municipalités représentent un peu plus de 6 M $.

La quotepart des municipalités enregistre ainsi une hausse de 3,37%. « Cette augmentation est attribuable principalement à l’ouverture d’un troisième poste d’aménagiste en vue d’amorcer les travaux de révision du schéma d’aménagement qui date de 2006 », a expliqué le directeur général de la MRC, Frédérick Michaud, tout en précisant que le schéma d’aménagement constitue le principal outil pour planifier le développement territorial de la MRC.

Le budget de la MRC comporte également des sommes pour soutenir les organismes du territoire qui se voient confier des mandats, comme les corporations de développement communautaire et économique et le Parc linéaire. « Il faut savoir, a rappelé le DG, que la MRC offre notamment des services en matière d’aménagement du territoire, d’évaluation foncière, en gestion des matières résiduelles, en développement des communautés, en foresterie, en gestion des cours d’eau et en sécurité incendie. »