La région à l’honneur au Mérite cycliste québécois 

La région a été bien représentée lors du dernier Mérite cycliste québécois. Le paracycliste victoriavillois Charles Moreau et le Vélo.Victo.Fest ont reçu des distinctions lors de cette remise de prix annuelle. 

Organisé par la Classique des Appalaches, Vélo.Victo.Fest a obtenu le titre d’événement national et international de l’année en cyclisme sur route et sur piste. Ce sont plus de 750 cyclistes qui ont participé aux différentes épreuves de la première édition. 

« C’est toujours plaisant de revoir ce genre d’honneur, surtout dans le contexte pandémique. Nous avons quand même réussi à offrir notre ADN premier qui est la qualité de l’expérience des participants. Que tout ça soit reconnu par la fédération québécoise, c’est motivant pour la suite des choses. » L’événement s’est même vu attribuer les Championnats du monde Gran Fondo UCI en 2026.

Une participation aux Jeux paralympiques de Tokyo 2021 et une 4e place lors des Championnats du monde ont permis à Charles Moreau d’être couronné athlète par excellence de l’année en paracyclisme. Ce dernier était évidemment heureux de recevoir cette reconnaissance. « C’est un bel honneur pour moi. C’est toujours plaisant de voir que la fédération reconnaît mes efforts et mes résultats. Ça met aussi en vitrine notre sport et les gens en parlent, alors c’est positif. »

Le Victoriavillois confie que ça met un baume sur les malchances qu’il a vécues à Tokyo. « Ça vient adoucir la chose un peu. Ça me dit que malgré tout, les gens savent reconnaître mes performances et mon travail. »

Moreau se prépare maintenant pour la prochaine saison de paracyclisme qui débutera au mois de mai. Il a toujours dans son arrière-pensée les Jeux paralympiques de Paris en 2024, même s’il n’a toujours pas pris de décision concernant sa participation. « C’est pas mal reparti depuis la mi-octobre. L’objectif reste Paris, mais je vais y aller une année à la fois. Je ne sais toujours pas comment ça va se passer au niveau de mes commanditaires, alors on verra. »