Madeleine Gosselin, les mémoires d’une femme aimante et engagée

Madeleine Gosselin, 82 ans, mère de famille, enseignante et ancienne mairesse de la Ville de Plessisville, s’est lancée dès le début de la pandémie en mars 2020 dans le projet d’écrire un livre sur sa vie.
 

Le lancement de son livre, qui s’intitule « Des racines aux fleurs », s’est déroulé samedi au Carrefour de L’Érable en présence de membres de la famille et amis. Il a été l’occasion de souligner la réalisation de cet important accomplissement qu’elle a su porter du début à la fin, à sa manière, la seule qu’elle connaisse.

Au crépuscule de cette vie d’exception, Mme Gosselin a voulu laisser un legs à ses enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants, mais aussi à tous ceux qui s’intéressent aux mémoires d’une femme aimante et engagée.

« L’histoire m’a toujours passionnée et j’ai toujours voulu écrire. J’y raconte en quelque sorte le vécu de notre région et de notre évolution à travers ma lignée. On y retrouve le récit d’événements qui se sont produits, certains qui sont drôles et d’autres plus sérieux, mais qui sont toujours pertinents face à l’histoire. Je pense que mon livre colle au vécu de nos ancêtres et permet de comprendre comment le fait français a pu résister à l’influence anglaise », explique Mme Gosselin.

Originaire d’East Broughton, Mme Gosselin est arrivée à Plessisville en 1956. Elle a eu un grand impact pour sa communauté alors qu’elle a poursuivi une carrière de 33 ans dans l’enseignement en plus de s’impliquer bénévolement pour de nombreux organismes locaux, dont l’AFÉAS.

Connue sous le nom de Madeleine G. Dusseault (nom de son mari Raymond), elle a siégé pendant 16 ans (1977 à 1993) à l’hôtel de ville, dont huit à titre de conseillère municipale et huit autres comme mairesse, un sujet qu’elle effleure aussi dans son volume de 80 pages illustré de plusieurs photos. Elle a de plus été propriétaire du Gîte à Plessisville pendant près de 20 ans. Elle demeure aujourd’hui à la résidence pour personnes âgées la Villa Saint-Georges à Victoriaville.