Élection à la mairie de la Ville de Plessisville : une première depuis 2013

C’est la première fois depuis 2013 que les citoyens de la Ville de Plessisville sont appelés aux urnes afin d’élire le maire de leur municipalité. Il y a huit ans, Jean-Noël Bergeron l’avait emporté sur feu Réal Ouellet avec près de 60% des voix. Un peu plus de 2900 électeurs s’étaient alors prévalus de leur droit de vote pour un taux de participation de 55%.

Pour l’élection du 7 novembre, les citoyens pourront faire leur choix entre les candidatures de Pierre Fortier (conseiller sortant du district de l’Érablière), Luc Dastous et Yanick Lapierre afin de combler le départ du maire Mario Fortin (élu deux fois par acclamation en 2015 et en 2017) qui a choisi de se retirer après six ans.

Pierre Fortier

Pierre Fortier désire stimuler la venue de nouveaux travailleurs et de jeunes familles, en faire plus pour les personnes aînées et développer de nouvelles garderies. « Le ministre de la Famille a annoncé 37 000 places de plus en garderie ce qui représente une cinquantaine de places pour Plessisville. Pour ma part, c’est 100 places que j’aimerais au moins avoir. Je veux aussi en faire davantage pour rendre notre ville plus attirante avec plus de logements, plus de restaurants, plus de médecins, plus de commerces et plus de plateaux sportifs. »

Agriculteur avant tout et bien connu des gens du milieu des affaires, M. Fortier estime que ses connaissances et ses expériences d’entrepreneur sont un atout en sa faveur. « Je suis capable de m’adapter rapidement et j’ai une très bonne écoute. Je sais reconnaître les qualités de mes collègues et je saurai m’entourer des bons collaborateurs pour m’appuyer dans ce nouveau défi. »

Il explique aussi que le projet des « 2 Plessisville » lui tient très à cœur. « Les gens que j’ai rencontrés lors de mon porte-à-porte me parlent essentiellement de ça. Il faut reconnaître que le modèle actuel ne fonctionne plus. Il faut une grande consultation citoyenne. On sent que la population veut une solution différente et positive. Ce sera la population qui choisira elle-même en toute liberté et de façon éclairée. Il faut construire ensemble un projet positif pour tous pour que l’on fasse parler de nous pour les bonnes raisons! »

M. Fortier croit essentiel de ne pas augmenter les taxes ou au mieux jamais plus que l’indexation du coût de la vie. « Notre municipalité va bénéficier d’une augmentation de ses revenus par de nouvelles constructions qui se font et se feront l’an prochain. Il y aura dans le parc industriel plus de 30 millions $ d’investissements pour de nouvelles constructions d’usines. Aussi, plusieurs nouveaux logements et maisons neuves sont déjà annoncés. Actuellement, je travaille avec les promoteurs de nouveaux projets qui verront le jour bientôt. Grâce à tous ces revenus, nous réussirons à garder le taux de taxation actuel », croit-il.

Luc Dastous

Le candidat Luc Dastous souligne pour sa part que l’enjeu qui lui a été adressé le plus souvent, et ce, dans tous les quartiers lors de son porte-à-porte, est celui de la vitesse et de la sécurité dans certaines rues et intersections de la ville. « La problématique de la vitesse excessive et la sécurité constitueront donc mon dossier prioritaire. Évidemment, l’enjeu Ville et Paroisse reste très important parce qu’il interpelle plusieurs citoyens aussi. »

On dit souvent que pour faire de la politique, il faut aimer les problèmes et les gens. « Comme je suis reconnu pour être un homme de solutions, engagé, à l’écoute et disponible, je suis convaincu posséder les qualités requises pour bien remplir mon rôle de maire », laisse entendre M. Dastous.

Le candidat à la mairie compte bien mener à terme un projet de complexe sportif avec une surface de dek intérieur et gymnase, entre autres, pour favoriser la gymnastique. « Ce type d’infrastructures pourrait être développé en partenariat avec le Centre de services scolaire des Bois-Francs (CSSBF) et le Programme de soutien aux infrastructures sportives et récréatives du gouvernement du Québec. Je souhaite aussi rendre notre ville plus attractive et dynamique et faire rayonner davantage notre centre-ville. »

Pour ce qui est de gérer le taux de taxation des résidents, M. Dastous se dit aussi reconnu pour être un gestionnaire rigoureux. « Je compte travailler avec les budgets en place. Mon objectif sera de bien répondre aux besoins de la population. C’est pourquoi je proposerai, entre autres, des consultations prébudgétaires et un budget participatif. En parallèle, je pense qu’il est temps pour le gouvernement du Québec d’aider financièrement les villes afin qu’elles puissent diversifier leur mode de financement qui provient uniquement de la taxe foncière, ce qui les oblige à prioriser l’étalement urbain. Je compte bien porter ce dossier auprès du gouvernement du Québec. »

Yanick Lapierre

Pour le candidat Yanick Lapierre, sa priorité principale se tourne vers le développement socioéconomique qui s’active autour de la santé et du bien-être de la population, le développement communautaire, l’environnement et le développement durable. « De plus, les citoyennes et les citoyens doivent être au coeur de cette vision et c’est primordial. Nous sommes élus par eux et pour eux, donc écoutons-les. »

Action, unité et développement sont ses trois mots de campagne qui le décrivent très bien. « Je suis un homme d’action qui se veut rassembleur. Je suis aussi un passionné de la vie, des gens et de politique. Je fais de la politique pour les gens et être doté d’une approche humaniste n’est pas synonyme de gestion déficiente. Surtout, je ne ferai pas de promesse que je ne saurais tenir. »

Parmi les choses qui lui tiennent à cœur, il y a le projet « moral » qui consiste à créer et de garder de bonnes relations avec « nos voisins », et ce, avec ou sans regroupement (fusion). « Il est primordial d’avoir des solutions collectives, tout en étant objectif. » Il y a aussi le projet « physique » qui est celui du déménagement et le réaménagement du skatepark (qui est désuet) à l’arrière de la polyvalente La Samare dans le but de concentrer les infrastructures sportives à un même endroit. Je crois aussi que l’apport des jeunes et moins jeunes planchistes à faire partie de la solution peut être un moyen très concret et rassembleur de responsabilisation collective. »

Concernant le compte de taxes des résidents, M. Lapierre sait que sa réponse ne sera pas populaire. « Malheureusement, à ce stade-ci, je ne puis confirmer ni une hausse, ni une baisse du compte de taxes. Je sais cependant que notre dette municipale augmente considérablement et qu’il y a beaucoup à faire pour rénover les infrastructures (rues, trottoirs, égouts et eau potable). Puisque les Plessisvillois sont au cœur de nos décisions, ils auront la chance d’accepter ou non les différents projets qui auront un impact sur leur compte de taxes », de terminer M. Lapierre.