Maddington Falls : la vision du nouveau maire Morin

Maddington Falls a un nouveau maire, Patrice Morin. Le désistement du maire sortant Ghislain Brûlé, mardi après-midi, a mené à l’élection sans opposition de Patrice Morin qui a été ensuite rapidement assermenté.

Le nouveau maire s’est dit surpris de la tournure des événements. « En fait, je ne pensais pas qu’il allait se représenter. Mais quand il a déposé sa candidature, je me suis dit alors qu’on irait jusqu’au bout. Et d’apprendre qu’il se retirait, ça m’a grandement surpris », a confié M. Morin en entrevue téléphonique avec le www.lanouvelle.net.

Interrogé sur sa vision pour les quatre prochaines années, le nouveau maire a souligné qu’il souhaitait freiner la taxation. « On a subi d’importantes hausses de taxes au cours des quatre dernières années. J’aimerais qu’on puisse décréter un gel pour un bon moment. On veut aussi geler les salaires, celui du maire avait augmenté pas mal », a-t-il soutenu.

Par la suite, un projet de développement pourrait se dessiner. « On a un superbe boisé et j’aimerais y développer davantage l’aspect touristique, ce boisé d’environ deux kilomètres et demi de long sur le rang de la Rivière, après la voie ferrée, a fait savoir le maire Morin. Rien n’est encore décidé, mais il y a plusieurs choses qu’on pourrait faire. Déjà, des gens s’y arrêtent pour marcher, en plus des pistes de raquettes et de ski de fond, l’hiver, qu’on pourrait mieux développer. »

Sans compter, a-t-il ajouté, « plusieurs projets de moindre envergure pour améliorer nos affaires. »

Par ailleurs, le climat de tension et d’animosité qui prévaut depuis belle lurette à Maddington Falls s’améliorera, croit Patrice Morin. « Avec mon équipe, c’est certain que ça va s’améliorer tout de suite au conseil. C’est définitif. Déjà, la tension a déjà baissé », a-t-il souligné, ajoutant que les autres « avaient le tour de chauffer le poêle ». 

« Ce sera dorénavant plus tranquille. Presque toute mon équipe y est déjà. J’ai cherché l’ambiance. Je veux que les gens se parlent et ne soient pas obligés de changer de trottoir. Présentement, c’est ce qui se passe, et je le déplore », a-t-il conclu.