Alain Rayes ne ménage aucun effort

La campagne électorale achève, mais le député sortant et candidat conservateur dans Richmond-Arthabaska, Alain Rayes, qui a rencontré des gens de chacune des 39 municipalités, compte bien, jusqu’à la toute fin, aller à la rencontre des gens. 

En cette fin de campagne, Alain Rayes s’en réjouit. « Les gens ont pu constater que je n’ai fait aucune attaque. Je tenais à ce que ce soit une campagne au cours de laquelle on proposait des éléments pour la circonscription tout en exposant mon bilan des dernières années pour que les gens puissent faire leur propre réflexion », fait-il valoir.

Le candidat Rayes insiste sur l’accent mis sur les projets locaux que l’on retrouve inscrits dans la plateforme nationale du Parti conservateur du Canada, du rarement vu, selon lui. 

Par ailleurs, de ses échanges avec les gens, le député sortant retient des préoccupations qui reviennent toujours, notamment en premier lieu, la frustration face au déclenchement des élections, mais aussi ce sentiment d’injustice face à ces gens aptes à travailler, mais qui profitent des largesses du gouvernement libéral avec la PCRE (prestation canadienne pour la relance économique), fait-il remarquer. 

Questionné sur son bilan, Alain Rayes se dit fier du travail accompli en tant que député, particulièrement ce projet de loi qu’il a fait cheminer, celui d’équiper tous les véhicules d’urgence de défibrillateur cardiaque. « Un projet adopté à l’unanimité par les députés de tous les partis », rappelle-t-il.

Il se dégage aussi une fierté chez Alain Rayes pour le travail de terrain accompli avec toute son équipe. « On règle quelque 1500 dossiers par année juste au bureau », expose-t-il, heureux aussi des liens créés avec les municipalités pour les soutenir dans leurs projets. 

Le candidat conservateur a su développer au fil des ans, note-t-il, tout un réseau de contacts à tous les niveaux, ce qui peut aider « à faire lever des projets plus rapidement en allant directement à la source ». Même dans l’opposition, il a su garder de très bons contacts avec certains ministres.

Interrogé sur son degré de confiance en vue du scrutin, Alain Rayes évite de crier victoire. « Honnêtement, on fait notre travail. Je fais campagne comme je le faisais avant. On ne tient rien pour acquis, on ne lésine sur aucun effort, mais on sent que les gens sont satisfaits. Il reste à voir comment cela va se traduire », confie-t-il, sachant que certains votent pour le député en place, d’autres pour le parti, pour le chef ou pour une idée. « Nous, ce qu’on propose, c’est un gouvernement responsable, qui verra notamment à remettre en ordre les finances publiques en se concentrant sur l’économie, qui travaillera pour les régions tout en faisant en sorte que  le Québec ait plus de pouvoirs en culture, en immigration, entre autres », énonce-t-il, tout en insistant également sur l’engagement du parti à ne pas contester la loi 21 sur la laïcité.

Ce contrat pour le Québec ravit Alain Rayes citant la chroniqueuse politique, Emmanuelle Latraverse, qui affirme qu’Erin O’Toole est le chef conservateur le plus ouvert au nationalisme québécois à se présenter devant les électeurs depuis des décennies ».

Au sujet d’un rôle qu’il aimerait camper advenant l’élection d’un gouvernement conservateur, le candidat répond : « Tout ce que je pourrais faire pour aider dans un gouvernement, je le ferais, peu importe le secteur d’activité et le rôle, ministre, secrétaire parlementaire, président de commission. Les opportunités sont multiples », formule-t-il, tout en reconnaissant que certains domaines l’allument particulièrement, comme l’environnement, l’économie, l’enjeu des langues officielles et le patrimoine.