Fondation HTAPQ : une vente et un livre

La Fondation de l’Hypertension artérielle pulmonaire du Québec (HTAPQ), ayant pignon sur rue à Plessisville, annonce sa vente annuelle de livres (neufs et usagés). L’organisme lancera également un livre, racontant son histoire puisqu’il fête cette année son 15e anniversaire.

Pour ce qui est de la vente de livres, elle aura lieu les 17, 18 et 19 septembre (9 h à 18 h le vendredi et samedi et 9 h à 16 h le dimanche), sous un chapiteau au kiosque de la Jardinerie Fortier à Plessisville. Cette vente a habituellement lieu en même temps que le rallye des ventes de garage, mais cette année l’HTAPQ a organisé en solo son événement-bénéfice.

Encore une fois, ce sera l’occasion de choisir parmi une multitude de livres, sur des sujets variés, de les acheter à petit prix et de contribuer à une bonne cause.

Parmi tous les livres vendus devraient se retrouver des copies de celui qui est en préparation et qui permettra de souligner les 15 ans de la Fondation HTAPQ. Écrit par Dolorès Carrier et Denis Cormier, le président fondateur de la fondation, le lancement du livre, intitulé simplement « Vivre avec l’hypertension pulmonaire », devrait avoir lieu le 12 septembre (sur invitation). On pourra y lire le témoignage de 35 personnes atteintes de la maladie ou des proches aidants de partout à travers la province, racontant leur parcours avec l’hypertension artérielle pulmonaire. « Une façon de célébrer le 15e », indique Dolorès Carrier, membre de la fondation.

Le livre, publié à compte d’auteur aux Carnets de Dame Plume, permet également de faire connaître la fondation qui, depuis sa création en 2006, a remis près d’un million $ à des gens atteints de la maladie et dans le besoin, que ce soit pour des médicaments, de frais de transport ou autre forme d’aide. « Nous organisons également des congrès, conférences, rencontres sur le sujet. Nous aidons de plusieurs façons », ajoute Mme Carrier.

Le livre à venir s’adresse autant aux nouveaux patients diagnostiqués de la maladie, qu’à ceux qui vivent avec ou leurs proches aidants. « Il est fait pour donner de l’espoir », dit encore Dolorès. Bref, un outil de sensibilisation pour faire connaître cette maladie rare et très grave pour laquelle il n’y a pas de guérison. Des médicaments peuvent toutefois ralentir sa progression et la greffe de poumons peut être envisagée comme dernier recours. Il s’agit d’une maladie encore considérée comme orpheline.