Une meilleure saison touristique que l’an dernier

TOURISME Jusqu’à maintenant et sans surprise, la saison touristique dans Victoriaville et sa région est meilleure que l’an dernier.

Steeve Gagné, coordonnateur du volet tourisme de la Corporation de développement économique de Victoriaville et sa région (CDEVR), rappelle que l’été passé l’agrotourisme est à peu près le seul domaine où il y a eu des retombées et des visiteurs.

Les événements n’ont alors pas eu lieu, ce qui n’est pas le cas pour l’actuelle année, où certains se sont tenus ou seront présentés bientôt. « Il y a déjà eu Fromage Bouffe et Traditions (FBT) qui a accueilli des visiteurs, Rock la Cauze qui s’en vient et il y aura à l’automne le retour de la Balade gourmande », a-t-il indiqué.

Du côté de Victoriaville et ses oies, événement qui mélange art et ornithologie, rien de déterminé encore. Cette fois, ce n’est pas la COVID-19 qui cause souci, mais bien l’emplacement de l’événement, le réservoir Beaudet. « Même si à ce moment les travaux seront complétés, on ne sait pas encore », a-t-il mentionné.

La situation touristique va donc relativement bien et de prochains événements, tels le Vélo.Victo.Fest (VVF) qui se tiendra à la fête du Travail, ou encore la réouverture de la frontière pour les touristes américains le 9 août donnent bon espoir.

« Il y a tout de même le manque de personnel qui est encore un problème », ajoute Steeve en mentionnant, à titre d’exemple, l’École de rang Cinq-Chicots de Saint-Christophe-d’Arthabaska qui ne peut ouvrir ses portes aux visiteurs cet été, faute de guide pour les accueillir.

« En ce qui concerne la restauration, ça va bien. Aussi, les chalets sont occupés à 100% et les campings sont bien achalandés », a-t-il mentionné.

Même du côté des hôtels, qui ont vécu une difficile période de COVID-19, les choses vont mieux. Si bien que pour le mois de juillet, plus tranquille habituellement (même avant la COVID-19), on note un bon taux de réservations, sûrement en raison des touristes qui prennent d’assaut les villes et villages du Québec, faute de pouvoir voyager plus loin.

Il y a également l’offre vélo, un important produit d’appel pour la région, qui attitre nombre de touristes. « Et avec l’électrification, la clientèle a augmenté », fait savoir le coordonnateur. En effet, puisque les plus âgés (ou les moins en forme) peuvent maintenant bénéficier de cette aide électrique pour leur vélo, cela leur permet d’envisager de plus longues sorties dans des endroits qu’ils n’auraient peut-être pas considérés autrement.

Tourisme Victoriaville et sa région a également élaboré, pour l’été, 13 micro-aventures qui permettent aux visiteurs, non seulement d’apprécier l’offre agrotouristique, mais aussi de bénéficier d’un petit extra, qui rend l’expérience encore plus intéressante. Il peut s’agir de dormir dans un jardin botanique ou faire un pique-nique dans un verger, pour ne nommer que celles-là. « Nous sommes dans les premières régions, avec le Haut-Richelieu (qui a eu la même idée à peu près en même temps), à offrir cela », note encore Steeve. Et d’autres micro-aventures s’ajouteront, selon les saisons.

Le coordonnateur souhaiterait que toutes les entreprises touristiques de la région s’intègrent à ces aventures qui proposent une valeur ajoutée, appréciée. « Nous sommes sur une bonne erre d’aller, en phase avec ce que les gens veulent », termine-t-il en indiquant que l’enjeu en tourisme était toujours de bien comprendre les besoins des gens afin de pouvoir les combler. « On est (dans l’industrie touristique) des faiseurs de souvenirs. »