Embardée avec capacités affaiblies : une thérapie pour l’accusé

L’homme, impliqué dans une sortie de route dimanche soir à Notre-Dame-de-Lourdes, recouvrera techniquement sa liberté, le 4 août, mais pour se diriger dès lors vers une maison de thérapie, le Pavillon de l’Assuétude à Saint-Guillaume.

Benoît Boissonneault, 56 ans, de Sainte-Sophie-de-Lévrard, a été arrêté vers 18 h 30, dimanche, à la suite d’une sortie de route survenue dans le rang Saint-François.

Il a comparu, une première fois, lundi, pour faire face à des accusations de conduite avec les capacités affaiblies par l’alcool, refus d’obtempérer et entrave au travail d’un agent de la paix. Le ministère public s’était alors opposé à sa remise en liberté et le dossier avait été reporté à aujourd’hui (mercredi).

En fin de journée, le procureur de la poursuite, Me Michel Verville, ne s’opposait plus à sa remise en liberté si le quinquagénaire s’engageait à respecter plusieurs conditions, ce qu’il a fait.

L’une d’elles concerne une thérapie de quelque 12 semaines. L’accusé devra y demeurer en tout temps et ne pourra la quitter, sauf sur autorisation de la maison. Il devra respecter les règlements. S’il devait être expulsé ou s’il mettait fin volontairement à la thérapie, il devra se constituer prisonnier.

Benoît Boissonneault se voit interdire de conduire tout véhicule à moteur, de même que la possession d’armes.

Il lui est interdit aussi de consommer de l’alcool, des drogues, du cannabis, ni en posséder. Il ne peut se retrouver dans un établissement licencié sauf pour consommer un repas.

L’accusé reviendra devant la justice le 15 octobre pour la suite des procédures.