Papillon monarque : Yolaine Rousseau continue la sensibilisation

Yolaine Rousseau était très heureuse samedi de la réponse de la population. En effet, ce sont plus de 70 personnes qui ont participé à l’atelier portant sur le cycle du papillon monarque au parc Ginette-Genois à Victoriaville.

Certains d’entre eux avaient aussi participé au tout premier atelier du 19 juin dernier portant sur les variétés des plants d’asclépiades, une plante vitale pour la survie du papillon monarque. Le 3e et dernier atelier sera présenté, le 14 août à 11 h, toujours au parc Ginette-Genois à Victoriaville. Le sujet de ce 3e atelier sera « Le grand voyage du monarque ». C’est toujours gratuit et Mme Rousseau donne ces ateliers bénévolement pour la Ville de Victoriaville, Ville amie des monarques.

« Au tout début du dernier atelier, j’ai fait un court résumé de l’atelier 2. J’ai rappelé aux gens l’importance de redonner une place à la nature. Une façon de le faire est de semer ou de planter, dans ses plates-bandes, des plants d’asclépiades. Oui, l’asclépiade est vitale pour le papillon monarque, mais elle attire aussi plusieurs insectes tout aussi importants pour la nature. J’en ai profité pour inviter ceux qui ont des entreprises ou des commerces à planter des plants d’asclépiades dans leurs plates-bandes. Durant les ateliers, on remet toujours des graines de l’asclépiade incarnata pour ceux qui désirent les semer. Comme exemple, durant mon atelier, j’ai dit que j’étais allée planter neuf plants d’asclépiades (incarnata et tubérosa) dans les plates-bandes de la Maison Marie-Pagé. Cela m’a fait plaisir de donner les plants et de les planter bénévolement pour cette maison qui aide les gens en fin de vie. Heureuse de constater que le logo de la Maison Marie-Pagé est un papillon monarque », a raconté Yolaine Rousseau.

« Durant l’atelier, j’avais en vrai toutes les étapes du cycle du papillon monarque (asclépiade-œuf-chenille-chrysalide-papillons) sur ma table de présentation. J’ai invité des enfants à participer à l’envol de deux papillons monarques que j’avais amenés pour l’atelier. Ces papillons sont des rescapés. En effet, je sauve les œufs qui se retrouvent aux endroits où la tondeuse passe aux abords du parc linéaire », a-t-elle ajouté.

« Les enfants étaient à l’écoute. J’ai posé des questions à quelques-uns d’entre eux et lorsque l’enfant avait la bonne réponse, je remettais un papillon magnétique à l’enfant. Ils ont tous eu les bonnes réponses à mes questions. Les parents étaient aussi très, très contents. J’ai même des mères de familles qui planifiaient de sauver des papillons monarques avec leurs enfants durant la période des vacances. C’est une belle activité à faire en famille et en plus ça donne un coup de pouce à la nature », a-t-elle renchéri.

En effet, le papillon monarque, comme plusieurs autres espèces, est en déclin. Dans la nature, à partir de l’œuf, il y a à peine 2 à 10% de chance qu’un papillon naît. Cela est dû à plusieurs causes : l’arrachage et le patinage de la plante, les herbicides, les insecticides, les prédateurs et les maladies.

Les citoyens qui ont des questions à poser à Yolaine Rousseau peuvent le faire par le biais de Messenger. « Ils peuvent regarder mon Facebook, je publie beaucoup d’informations publiques sur ma page », a-t-elle conclu.