Maxime Desruisseaux prend la barre des Foreurs

Dimanche soir, la direction des Foreurs de Val-d’Or a annoncé la nomination de Maxime Desruisseaux comme entraîneur-chef de la formation. Le Victoriavillois a paraphé une entente de deux saisons avec la troupe de l’Abitibi.

L’homme de 37 ans, lié aux Tigres durant huit saisons, dont sept comme adjoint aux entraîneurs Yanick Jean, Bruce Richardson, Louis Robitaille et Carl Mallette, se voit offrir la chance de diriger en chef une équipe junior pour la première fois de sa carrière.

Ironiquement, il va rejoindre la formation qui a baissé pavillon devant les Félins lors de la dernière finale de la coupe du Président. À la suite de ce revers, d’un commun accord, Daniel Renaud et le directeur général Pascal Daoust ont décidé de mettre fin à leur association.

À la fin de la dernière séance de sélection, le DG des Foreurs a demandé la permission à Kevin Cloutier pour discuter avec Maxime Desruisseaux. Ce dernier a eu trois rencontres avec Pascal Daoust pour finalement s’entendre sur un contrat de deux ans.

« Ça a cliqué entre nous deux, a exprimé Desruisseaux. J’ai aimé le plan qu’il m’a présenté et il a visiblement apprécié mon approche et ma philosophie. Je suis très excité de relever ce nouveau défi. »

« Très fier et excité à l’idée de poursuivre notre quête de l’excellence en nommant comme entraîneur-chef Maxime. Il représente très bien les valeurs de l’organisation et apportera assurément un bagage, un ADN et une approche qui rendront notre groupe prêt à compétitionner chaque jour », a ajouté Daoust par le biais d’un communiqué.

Il reste que la tâche s’annonce colossale à Val-d’Or. L’équipe a misé gros au cours de la dernière campagne, sacrifiant de nombreux choix au repêchage, entre autres, dans l’espoir de remporter les grands honneurs. Les prochaines saisons s’annoncent difficiles.

Desruisseaux reconnaît que le défi s’avère de taille, mais il croit en ses moyens et en l’équipe. Sa priorité est que la formation se présente chaque soir afin de compétitionner. Dans cette perspective, considérant la parité au sein du circuit, il estime que les Foreurs seront en mesure de tenir leur bout dans ces saisons de transition.

Ce n’est pas la première fois que Desruisseaux accepte de quitter la région pour le hockey. Il y a deux ans, il a dirigé les Élites de Jonquière au sein de la Ligue de hockey midget AAA du Québec. Cette fois, en Abitibi, il souhaite que sa conjointe et ses deux enfants l’accompagnent dans cette aventure.

Par ailleurs, il se veut excessivement reconnaissant envers l’organisation des Tigres. Il dit avoir appris de tous les entraîneurs avec qui il a travaillé. Il a également eu de bons mots pour le directeur général Kevin Cloutier et le président Charles Pellerin. Et il ne pouvait espérer un meilleur scénario avant son départ que la conquête de la coupe du Président.

« Les Tigres représentent une organisation de première classe, a-t-il exprimé. Ils occuperont toujours une place de choix dans mon cœur. »

Sur une note anecdotique, Maxime Desruisseaux a fait savoir que sa mère est native de Val-d’Or. Sa famille a quitté l’Abitibi pour s’installer à Victoriaville alors qu’elle était âgée de 5 ans. « Quand même spécial que c’est à cet endroit que j’ai l’occasion d’avoir un poste comme entraîneur-chef d’une formation junior », a-t-il dit en terminant.