Deux mois occupés pour les policiers

Les mois d’avril et de mai, marquant le début d’une nouvelle année pour la Sûreté du Québec, ont été pour le moins occupés pour les policiers du poste de la MRC d’Arthabaska.

Le bilan dressé à l’occasion de la réunion du Comité de la sécurité publique (CSP), révèle une hausse des accidents avec un total, pour les deux mois, de 159 collisions comparativement à 116 l’an dernier. « On ne ressent plus l’impact de la COVID », a fait remarquer Marc Trottier, responsable du poste de la MRC d’Arthabaska.

Malheureusement, parmi ces collisions, on dénombre une collision funeste qui a causé deux décès à Tingwick.

Et puis, une collision avec blessé grave à Warwick lorsqu’un octogénaire en cyclomoteur a percuté une motocyclette stationnée. L’homme a succombé plus tard. Un malaise explique cependant son décès.

En sécurité routière, les patrouilleurs ont tenu pas moins de 1753 opérations, lesquelles ont mené à l’émission de 3485 constats d’infraction ou d’avertissements, ce qui représente une hausse de 66% par rapport à la même période en 2020.

On déplore, par ailleurs, une hausse des cas de conduite avec les capacités affaiblies par l’alcool ou la drogue. Le nombre a plus que doublé, passant de 7 à 16.

Les appels à la police ont connu aussi une augmentation significative de 37%, le nombre de cartes d’appel s’élevant à 2422. D’ordinaire, on enregistre quelque 1600 appels.

La criminalité

Les crimes contre la personne ont observé une tendance à la hausse en avril et mai avec 144 dossiers comparativement à 121 l’an dernier.

Ce qui retient notamment l’attention, c’est cette enquête qui se poursuit relativement à l’accident mortel survenu à Chesterville et impliquant un parachute tracté par un véhicule.

Légère hausse, par ailleurs, des crimes contre la propriété, 117 cette année par rapport à 111 en 2020. On demeure loin, a observé Marc Trottier, de certaines grosses années comme 2017 qui affichait 175 dossiers.

Après une accalmie l’an dernier avec le confinement et les citoyens à domicile, le nombre d’introductions par effraction, 11 cette année, revient vers la normale qui tourne autour d’une vingtaine.

Les vols simples ont repris. On en a dénombré 38. Les statistiques montrent aussi 33 cas de fraude, notamment en lien avec la prestation canadienne d’urgence (PCU) et 21 méfaits.

Dans les autres activités policières, on fait état notamment de l’ouverture de 101 enquêtes, en hausse comparativement aux 77 entreprises en avril et mai l’année dernière.

En matière de stupéfiants, les deux derniers mois ont été fructueux. Pas moins de 15 perquisitions ont été effectuées par les policiers. Ces opérations ont permis, non seulement la saisie de stupéfiants, mais également un nombre significatif d’arrestations.

« Avril et mai ont également été deux gros mois pour les services d’urgence », a observé Marc Trottier, tout en indiquant que des cas de disparition ont nécessité l’intervention des services spécialisés, comme les plongeurs, l’hélicoptère, sans compter la présence d’un maître-chien qui est intervenu à 12 occasions sur le territoire.

Par ailleurs, en milieu scolaire, les policiers ont ouvert 24 dossiers, dont 11 en matière de diffusion d’images intimes et de leurre.

Parrainage et prévention

En lien avec le parrainage des municipalités, un total de 47 rencontres avec les élus ont été tenues en avril et mai. À cela, il faut ajouter 27 autres rencontres avec de acteurs clé du milieu, à savoir les services municipaux, les directeurs généraux et autres.

Du côté de la prévention, la SQ recense 24 rencontres dans les écoles pour sensibiliser notamment les finissants à l’alcool et aux drogues.

Enfin, en vue de prévenir les méfaits et les incivilités, les policiers ont entrepris la surveillance de deux lieux particuliers, la Vélogare du centre-ville et le parc du Boisé-des-Frères-du-Sacré-Cœur. Les policiers y effectuent des patrouilles à vélo, à pied et en véhicule. Les cadets aussi sont mis à contribution.