Destination 2025 : un grand rendez-vous pour définir le développement de la région

La MRC d’Arthabaska compte sur la participation de tous : citoyens, élus, acteurs des milieux économique, social, communautaire, agricole, environnemental, sportif et culturel. La MRC convie tout le monde à un événement virtuel, un atelier de travail le jeudi 27 mai de 9 h 30 à midi.

Ce rendez-vous vise à dresser le bilan de mi-parcours de «Destination 2025», la planification stratégique de la MRC d’Arthabaska, et à définir les actions à réaliser d’ici quatre ans. Pour y participer, les intéressés ont jusqu’au 19 mai pour s’inscrire en remplissant le formulaire disponible au regionvic.to/destination2025.

L’adoption en 2017 de la planification stratégique faisait suite à une vaste consultation. «Cette planification présente de grandes priorités communes permettant d’assurer le développement prospère et durable de la région. Elle pave la voie à l’année 2025 pour faire de la MRC une communauté inspirante, créative et innovante qui agit ensemble et autrement», a souligné le préfet et maire de Saint-Albert, Alain St-Pierre.

Bien que des actions aient été posées, a-t-il précisé, il reste du travail à accomplir. «Le contexte a changé depuis 2017. On souhaite donc valider le plan de match auprès des partenaires et de la population pour s’assurer qu’on est sur la bonne voie et que les actions à poser ensemble répondent aux besoins exprimés par notre milieu», a fait valoir le préfet.

Pour le directeur général de la MRC d’Arthabaska, Frédérick Michaud, ce temps d’arrêt en mi-parcours est important. «Il est sain et logique de s’arrêter en mi-mandat pour vérifier si ce qui avait été convenu en 2017 entre les partenaires et la population tient toujours la route», a-t-il exprimé.

La planification stratégique comporte six grands enjeux : accroître la visibilité et la notoriété de la région, assurer un développement économique durable et innovant, assurer l’accessibilité aux services, encourager les pratiques écoresponsables, accroître la rétention de la population et favoriser le développement social et communautaire.

Frédérick Michaud dit croire que ces enjeux tiennent toujours. «La consultation du 27 mai permettra de le définir, mais je pense que c’est probablement dans la lecture du milieu que les choses ont changé. Par exemple, l’enjeu des services de garde et de l’accès au logement n’était pas aussi criant en 2017. Celui de l’accès au médecin de famille n’avait pas la même ampleur. Il y a des choses qui ont émergé depuis ce temps», a expliqué le DG.

Dans la première moitié de la planification stratégique, certaines actions ont été menées, a-t-il exposé.

Ainsi, la MRC d’Arthabaska, par le biais de différents fonds, a consenti un million de dollars pour la mise en place de moyens afin d’atteindre les cibles.

En début d’année, par ailleurs, un sondage effectué auprès de la population, visant à préparer l’atelier de travail du 27 mai, a permis de recueillir 54 idées. De ce nombre, 25 actions sont en cours et trois autres sont à venir.

L’atelier du 27 mai

Directrice du département du développement des communautés à la MRC d’Arthabaska, Caroline Moreau a insisté sur l’importance de la participation de tout un chacun. «On a besoin de l’expertise de tous pour réfléchir à l’avenir de notre territoire, le faire avancer plus loin et ensemble», a-t-elle noté.

«Tout en s’assurant de l’intégration des principes du développement durable dans le déploiement de cette planification, on veut savoir où on en est comme territoire. Et il faut que notre vision soit portée par tous. Il s’agit d’une responsabilité collective», a-t-elle confié.

La tenue de l’événement en mode virtuel permettra un travail en sous-groupe en fonction des différents enjeux liés à des sujets comme la main-d’œuvre, le logement, les services de garde, le transport, le potentiel de valorisation et de développement dans une perspective de développement durable, la gestion des matières résiduelles et les services de proximité. «L’atelier nous permettra de voir si nos enjeux demeurent d’actualité, s’ils méritent une modification, une bonification ou s’ils exigent qu’on y consacre moins d’énergie. On réfléchira à des pistes d’action possibles. On pourra voir qui sont les acteurs clé, notre expertise à mobiliser pour en arriver à répondre de la meilleure façon dans notre milieu avec le plus d’impact», a indiqué Tania Hurtubise-Forget, chargée de projet au département du développement des communautés, tout en rappelant l’importance d’un grand éventail de participants. «On souhaite profiter d’une mixité d’idées de tous horizons. C’est ce qui nous permettra d’être créatifs et innovants ensemble dans l’action.»

À savoir maintenant à quoi ressemblera 2025? À cela, Caroline Moreau répond tout de go que «tous aimeraient que les défis et problématiques aient trouvé réponse».

Mais, en fait, elle estime que l’ADN du milieu perdurera. «La créativité et l’innovation constituent des éléments forts de notre communauté. C’est un trait d’ADN. Tant mieux si on effectue plein de pas plus loin et qu’on décide d’être encore plus créatif et innovant. L’objectif, c’est de rêver et d’imaginer notre territoire en 2025 et au-delà», a-t-elle souligné.