Panthéon : l’année de Jacynthe Vallée

Figure associée à la Fondation À Notre Santé, Jacynthe Vallée, qui y a oeuvré pendant sept ans à titre de directrice générale, a été choisie comme «leader inspirant», la plus haute distinction accordée, vendredi soir, à l’occasion du 37e Panthéon de la performance de la Chambre de commerce et d’industrie Bois-Francs-Érable (CCIBFE), un événement présenté de façon virtuelle après un an d’absence en raison de la pandémie.

Jacynthe Vallée a devancé, au fil d’arrivée, Éric Gardner et Daniel Sicotte. Par sa réaction, la lauréate n’a pu cacher sa surprise en entendant son nom. «Je regardais les vidéos (des autres finalistes) et je disais à mon chum, ils font tellement de choses incroyables. Ça ne sera pas moi, oh my God! Quel honneur!», a-t-elle exprimé.

«Ce trophée, a-t-elle continué, je le partage avec Éric et Daniel qui le méritent vraiment, mais aussi avec toute l’organisation de la Fondation.»

L’ex-directrice générale, qui a entrepris, comme sa fille, des études en médecine, a fait remarquer que toute une communauté entoure la Fondation À Notre Santé. «On dit leader inspirant. Je renommerais la catégorie pour leader inspiré, car, dès ma première journée à la Fondation, j’ai vu à quel point il y a des gens qui l’entourent. Ça m’a inspirée et donné le goût de me dépasser. Quand on voit chaque jour des gens qui s’impliquent bénévolement, qui donnent du temps et des sous qui nous permettent de réaliser de grands projets, on ne peut faire autrement que de se donner à 100%», a-t-elle confié, tout en précisant que la région Arthabaska-Érable constitue une terre productive. «Deux cents (200) bénévoles, plus de 15 000 donateurs, la communauté Arthabaska-Érable, c’est un terreau fertile, tu sèmes une idée et elle se développe, tout le monde s’implique et ça marche, c’est incroyable», a-t-elle souligné, tout en ajoutant qu’elle demeure encore bien près de l’organisme. «Mon cœur y est toujours. Je vais continuer de supporter la Fondation. Et je demande à tout le monde de faire la même chose. Vous êtes tous extraordinaires. Vous êtes tous inspirants. Il faut continuer d’aider, notamment le projet Guérir n’est pas un jeu d’enfant en cours pour les enfants», a-t-elle conclu.

Anne-Marie Bédard a été honorée du titre «Jeune leader d’influence» Photo Karine Verville

 

René et Frédéric Bougie de la Miellerie King (Photo Karine Verville)

Du côté de la jeunesse, par ailleurs,  Anne-Marie Bédard de Volkswagen Victoriaville a été honorée du titre «Jeune leader d’influence».

Autres catégories

Si Victoriaville a été à l’avant-plan avec 10 des 14 prix remis, une entreprise de Kingsey Falls, la Miellerie King, a décroché l’honneur dans la catégorie «Nouvelle entreprise».

«Au nom de ma famille et de tous les gens de l’entreprise, je veux vraiment vous remercier. Je suis vraiment content. Ça nous fait vraiment chaud au cœur», a mentionné René Bougie qui, en guise de trophée, a plutôt exhibé, en primeur, le nouveau gin de l’entreprise qui sera lancé sous peu. «Et on a décidé de redonner à la communauté qu’on sent derrière nous depuis le début. Pour le premier lot des bouteilles, on redonnera 3 $ à la Fondation À Notre Santé», a-t-il annoncé.

Le Groupe Métal Pless de Plessisville s’est illustré, pour sa part, dans la catégorie «Entreprise manufacturière ou de transformation et de distribution (51 à 300 employés). «Mon père a fondé  Méta Pless en 1976, cela fait 45 ans cette année, a confié Jimmy Vigneault. Au fil des ans, on a créé d’autres entreprises, on a procédé à des acquisitions, ce qui fait que le groupe, aujourd’hui, compte 12 entreprises et 275 employés. Je suis vraiment heureux, je passerai le mot à toute l’équipe. On est bien fier de ce prix.»

Dans cette même catégorie, pour le nombre de 2 à 50 employés, Sel Warwick de Victoriaville a mérité les honneurs.

Jimmy Vigneault et Yvan Boucher du Groupe Métal Pless, lauréat catégorie Entreprise manufacturière ou transformation et distribution (51-300 employés) (Photo Karine Verville)

Dans la toute nouvelle catégorie «Relève et transfert de PME», la Clinique vétérinaire de Victoriaville a ravi le titre.

L’entreprise BGA Architectes de Saint-Christophe-d’Arthabaska a fait de même en développement durable en raflant le Prix Normand-Maurice.

L’organisation de La Balade gourmande a reçu, pour sa part, le Prix Pierre-Roux de la fierté régionale. «Merci beaucoup, au nom du conseil d’administration, a exprimé Sandra Vigneux. La Balade gourmande existe depuis maintenant 21 ans. Elle est devenue un incontournable pour les amateurs de produits du terroir. Nous poursuivrons dans le même sens et nous travaillons très fort pour présenter en octobre la 21e édition.»

Martin Garneau et Sandra Vigneux de La Balade gourmande, récipiendaire de La Fierté régionale Prix Pierre-Roux (Photo Karine Verville)

Du côté des ressources humaines, le Groupe RDL a mis la main sur le prix.

Par ailleurs, Diex recherche de Victoriaville l’a emporté dans la catégorie «Commerce de détail et services, 2 à 20 employés) alors que Loginnove de Victo a soutiré le prix  dans cette catégorie pour 21 employés et plus.

Le Panthéon a rendu hommage aussi à la famille Labbé honorée à titre de «bâtisseur». Des honneurs aussi pour la «Grande entreprise de l’année», l’entreprise Julien Beaudoin de Daveluyville, et pour Victoriaville & Co à titre de «manufacturier numérique».

La CCIBFE a présenté un Panthéon virtuel 100% local, tant pour l’aspect technique, l’habillement et les boîtes repas, en plus de l’animateur Pascal Lévesque et le groupe musical Show U.

Par le truchement de la vidéo,  plusieurs ambassadeurs de la région y sont allés de quelques mots, comme l’auteur jeunesse Alain M. Bergeron, le comédien animateur Pierre-Luc Houde, le hockeyeur Phillip Danault, l’auteur-compositeur-interprète Dumas, le réalisateur Simon-Olivier Fecteau, la patineuse artistique Roxanne Rheault et le gagnant de Star Académie, William Cloutier.

Sans compter les interventions de l’humoriste Silvi Tourigny campant son personnage Carol et l’ineffable Daniel Grenier.

Malgré les contraintes, la CCIBFE a relevé le défi de «se réinventer» avec un gala virtuel qui aura duré deux heures et demie.