COVID-19 : le vaccin Johnson & Johnson recommandé pour les 30 ans et plus

Le vaccin à dose unique, dont la distribution des 300 000 premières doses a été interrompue, peut être mieux adapté aux populations pour lesquelles il est plus difficile de programmer une seconde dose, selon le Comité consultatif national de l’immunisation (CCNI).

C’est le cas des populations mobiles ou des personnes difficiles d’accès qui ne peuvent pas recevoir les vaccins à acide ribonucléique messager (ARNm). Le comité fédéral recommande ce vaccin de Janssen aux personnes de 30 ans et plus «qui ne présentent aucune contre-indication, si la personne en particulier ne veut pas attendre de se voir proposer un vaccin à ARNm et si les avantages l’emportent sur les risques».

Le CCNI a cependant maintenu sa préférence pour les vaccins à ARNm autorisés contre la COVID-19 en raison de la protection qu’ils offrent et de l’absence des signalements préoccupants.

«Un vaccin à ARNm est préférable en raison des données récemment publiées sur l’innocuité des vaccins à ARNm chez les femmes enceintes et des préoccupations concernant le traitement d’une thrombocytopénie thrombotique immunitaire induite par le vaccin (TTIV) chez les femmes enceintes, si elle devait survenir après l’administration d’un vaccin à vecteur viral», peut-on lire dans la mise à jour des recommandations.

Ces recommandations du CCNI ne lient pas les provinces et territoires qui peuvent adopter leurs propres démarches dans le processus d’immunisation.

«Le risque de thrombose ne varie pas selon l’âge, mais le risque de complications liées à la COVID-19, lui, va varier selon l’âge et la situation autour de vous. Donc si vous êtes dans une province ou une région où il y a énormément de cas de COVID-19, ça vaut tout à fait la peine de se faire vacciner plus tôt pour avoir une protection plus rapide», a expliqué la présidente du comité fédéral, la Dre Caroline Quach, en conférence de presse.

Une première partie de 300 000 doses du vaccin de Janssen a été livrée au Canada le 28 avril dernier. Leur distribution a été suspendue en raison d’une «substance médicamenteuse» produite sur le site responsable de son processus manufacturier aux États-Unis.

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