La vaccination mobile envisagée à l’usine Olymel de Princeville

Olymel discute avec le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec (CIUSSS MCQ) pour amener des équipes de vaccination mobile à son usine de Princeville comme elle l’a fait avec le Centre intégré de santé et de services sociaux de Chaudière-Appalaches (CISSS) pour son usine de Vallée-Jonction.

«Notre objectif est de collaborer avec la Santé publique afin que tout le monde soit vacciné pour un retour à la normale le plus vite possible», a fait savoir le porte-parole d’Olymel, Richard Vigneault.

Celui-ci souligne que l’entreprise encourage tous ses employés à se faire vacciner. En plus de leur fournir toute l’information qui émane des organismes de santé publique et des gouvernements et d’aider ceux qui ont de la difficulté à prendre rendez-vous, elle offre maintenant une prime de 50 $ à tous ceux qui fourniront une preuve de leur vaccination, soit 25 $ pour la première dose et 25 $ pour la deuxième dose. «Ce montant se veut juste un incitatif pour faire comprendre aux gens l’importance de se faire vacciner pour se protéger soi-même, nos collègues et nos proches à la maison.»

Le président du Syndicat des employés d’Olymel Princeville-CSN, Steve Houle, s’est dit évidemment favorable à la vaccination mobile. «C’est sûr que ce serait l’idéal pour nos travailleurs de se faire vacciner à l’interne pendant les heures de travail ce qui serait une solution plus efficace pour qu’ils puissent l’être plus rapidement.»

Concernant la prime de 50 $, M. Houle estime que l’entreprise, dont le chiffre d’affaires oscille autour des 4 milliards $, aurait pu faire mieux quand il la compare à celle des autres abattoirs comme Viandes Du Breton ou Aliments Asta qui offrent 100 $. «C’est correct, mais quelque peu décevant pour nos travailleurs», a-t-il terminé.

L’usine de découpe et d’abattage de porc de Princeville regroupe quelque 350 employés à Princeville. Une centaine de travailleurs avaient testé positif à la COVID-19 lors de la deuxième vague l’automne dernier.