Une deuxième phase pour le développement résidentiel La Samare

Développé près de la polyvalente sur le territoire de la Ville de Plessisville, le nouveau secteur résidentiel La Samare prendra de l’expansion en 2021.

Cette deuxième phase nécessite un investissement d’un million $ assumé à parts égales entre les promoteurs, Yvan Carrier et Bertrand Grégoire, et la Ville de Plessisville pour la réalisation des infrastructures.

Le projet permettra la vente d’une trentaine de terrains qui seront disponibles dès cette année pour des résidences multifamiliales (6 à 8 logements), jumelées et unifamiliales.

«Nous avons amorcé les travaux de dégagement de surface ce qui devrait rendre les premiers terrains envisageables pour de la construction dans huit à dix semaines», a fait savoir Yvan Carrier.

Celui-ci a mentionné que 22 des 25 terrains offerts dans la première phase ont trouvé preneurs et qu’il était maintenant temps de poursuivre le développement. Au total, ce sont quelque 3,5 millions $ qui seront injectés pour mener à terme le développement résidentiel La Samare qui prévoit deux autres phases.

M. Carrier souligne que la troisième phase du projet pourrait être lancée aussi vite qu’en 2022 si les réservations de la deuxième phase vont bien. «Nous nous sommes portés acquéreurs de la dernière parcelle de terre disponible en ville et zonée blanche qui nous permettra d’offrir 28 autres terrains pour des résidences unifamiliales, terrains qui seront situés en arrière de la piste cyclable, non loin de l’anneau de course de la polyvalente.»

Relations Ville-Paroisse mises en cause

Rappelons que le projet du secteur résidentiel La Samare a vu la construction de ses premières maisons en 2016. M. Carrier reconnaît que le secteur ne s’est pas développé aussi vite qu’il ne l’avait anticipé attribuant directement la situation aux relations difficiles entre la Ville et la Paroisse de Plessisville, relations qui font fuir les investisseurs.

Sans vouloir prendre le parti de l’une ou l’autre, M. Carrier se dit convaincu que ce manque d’entente entre les deux municipalités crée une situation défavorable au développement commercial. «Le manque de dynamisme du grand Plessisville se reflète sur son taux de développement résidentiel qui est l’un des plus faibles pour une ville centre d’une MRC ou encore d’une ville concurrente de la même grosseur.»

«Nous avons un parc industriel qui fonctionne à plein régime et dont les industries sont en constante demande d’embauches, mais au bout du compte le nerf de la guerre se joue au niveau commercial pour influencer les consommateurs de s’établir chez nous ou de s’en aller ailleurs», d’ajouter M. Carrier.

«Je suis propriétaire de terrains situés dans le secteur de Grégoire et Desrochers dont les services sont en place et qui sont prêts à être utilisés, mais encore une fois l’absence d’entente entre les deux municipalités m’empêche de faire des rues et de les raccorder au réseau. Tout ce secteur serait déjà bâti commercial», croit-il fermement. «Nous perdons de belles opportunités de développement.»

C’est aussi un demi-million $ que l’absence d’entente entre la Ville et la Paroisse lui fera perdre dans le développement résidentiel La Samare, faute de pouvoir compléter la quatrième phase située moitié en Ville, moitié en Paroisse.

Pour M. Carrier, il est temps que les gens d’affaires du grand Plessisville se lèvent pour faire bouger les choses entre les deux municipalités.