Québec solidaire Arthabaska soutient la grève du milieu de l’éducation

L’association locale de Québec solidaire Arthabaska soutient les revendications et les moyens de pression déployés par les enseignantes et les enseignants.

«Durant l’hiver, nous avons organisé une activité qui avait pour but d’écouter les préoccupations des personnes qui travaillent en éducation. Ce qu’on nous a dit sur les conditions de travail, ça n’a pas de bon sens. En 2018, la CAQ disait que l’éducation était sa priorité, mais la grève du milieu de l’enseignement nous montre qu’elle n’a pas fait ses devoirs correctement », explique Béatrice Monfette.

Québec solidaire Arthabaska dénonce par ailleurs le manque d’écoute et de présence du député Eric Lefebvre. L’association locale donne comme exemple le fait qu’en janvier, au moment de l’activité organisée par QS, le député n’avait toujours pas répondu à l’appel du Syndicat de l’enseignement des Bois-Francs qui voulait le rencontrer. «Ce n’est pas normal qu’un député soit aussi peu à l’écoute de personnes qu’il est censé représenter. Normalement, ce n’est pas le travail d’un parti d’opposition d’être les premiers à les rencontrer en contexte de négociation», dit Johanne Nault.

Investir massivement en éducation et améliorer les conditions de travail

Si l’association locale de Québec solidaire critique sévèrement le gouvernement, elle met aussi de l’avant des propositions. Premièrement : augmenter fortement les investissements en éducation afin de procéder à de l’embauche massive pour combler la pénurie dans le milieu et diminuer le ratio d’élèves par enseignante ou enseignant et embaucher davantage de personnel en soutien.

Deuxièmement, QS Arthabaska souhaite que le gouvernement reconnaisse vraiment le travail effectué en éducation par une majorité de femmes et dont une partie du travail n’est toujours pas rémunérée. Finalement, un changement de ton et d’attitude de la part du gouvernement s’impose dans le cadre des négociations, selon l’association locale du parti représenté par Manon Massé et Gabriel Nadeau-Dubois.

«On parle de plus en plus de relance économique, mais ce qu’il ne faut surtout pas oublier, c’est que cette relance doit régler des problèmes qui traînent depuis bien longtemps avant l’arrivée du virus. En éducation, ça fait des années qu’on sait qu’il faut investir beaucoup plus et écouter les préoccupations des enseignantes et des enseignants. C’est une vraie relance féministe et verte dont on a besoin. Elle ne doit laisser personne de côté. C’est pourquoi nous affirmons notre pleine solidarité avec leurs revendications et leur grève», conclut William Champigny-Fortier.