Un autre Mauve à McGill

Le demi défensif victoriavillois Émile Laplante a récemment annoncé qu’il s’était engagé avec les Redbirds de l’Université McGill afin de poursuivre sa carrière comme joueur de football et comme étudiant. Il rejoindra notamment ses anciens coéquipiers chez les Vulkins du Cégep de Victoriaville Cédric Déry et Giovanni Bitodi.

Ce qui a motivé le choix du sympathique athlète, c’est d’abord et avant tout le volet académique. McGill mise évidemment sur une réputation scolaire des plus enviables et le jeune homme souhaitait faire ses études universitaires en anglais. «McGill, c’est une super bonne école. C’est elle qui m’a intéressé le plus. Bien évidemment, le football m’intéressait, mais le plus important, c’était l’aspect scolaire. C’est ce qui m’a fait pencher vers cette université. Je vais aller étudier en <@Ri>business<@$p> et, à la fin, j’espère faire ma certification de comptable agréé. Ce sera la première fois que je vais étudier entièrement en anglais, donc je vais devoir m’habituer, mais ça ne m’inquiète pas beaucoup. Je me débrouille bien en anglais déjà», a expliqué le principal intéressé.

Le demi défensif des Vulkins avait notamment attiré l’attention du Vert et Or de l’Université de Sherbrooke ainsi que des Stingers de l’Université Concordia, mais il juge que l’approche de l’organisation des Redbirds était absolument convaincante. «Je trouvais ça vraiment plaisant, car McGill savait vraiment le genre de joueur que je suis. Les autres équipes me parlaient, mais je ne sentais pas qu’elles me connaissaient réellement.»

Laplante se dit d’ailleurs fort reconnaissant à l’égard des Vulkins et du Cégep de Victoriaville pour ce qu’ils lui ont permis d’accomplir. Lorsqu’il était plus jeune, il ne croyait être pas en mesure un jour d’aller à l’université, ni même au cégep. Cependant, grâce à l’encadrement offert par l’organisation des Mauves, il y est parvenu. «J’ai appris énormément avec le Cégep de Victoriaville. Mes entraîneurs, surtout Stéphane Rivard, m’ont grandement développé. J’ai vécu une superbe expérience là-bas et pas seulement pour le football. J’ai pu progresser sur le plan scolaire et avoir de bons résultats. C’est le plus important. Je me considère comme chanceux, car je ne croyais même pas aller au cégep quand j’étais plus jeune. Je ne pensais donc pas étudier à l’université ni même jouer à ce niveau. Le football m’a amené à ça. J’ai amorcé des études en comptabilité et gestion, ce que qui me passionne. J’ai mis beaucoup d’efforts, mais j’ai pu atteindre ce rêve.»

Un joueur polyvalent

En théorie, Laplante aurait dû disputer sa quatrième et dernière saison avec les Vulkins l’automne dernier, mais la pandémie de la COVID-19 a permis la tenue d’un seul match. En principe, cette campagne aurait dû lui permettre de démontrer l’étendue de son potentiel, mais ça ne s’est finalement pas concrétisé. Par contre, Laplante avait connu une excellente troisième saison, ce qui lui permettait d’avoir l’esprit tranquille à l’approche du recrutement universitaire. «J’avais vraiment connu une bonne saison auparavant, étant notamment nommé sur l’équipe d’étoiles de notre division. J’avais quand même dominé un peu. Par contre, je m’étais vraiment entraîné fort pour ma dernière saison, car c’était elle qui pouvait me permettre de me démarquer encore plus. J’étais donc vraiment déçu de ne pas la jouer.»

Joueur ayant su démontrer sa polyvalence sur le terrain, Laplante permettra aux Redbirds de l’utiliser à plusieurs positions en défensive. L’ancien des Vicas de Victoriaville a également été utilisé à quelques reprises pour faire des jeux truqués sur les unités spéciales, ce qui correspond également à l’un des atouts qu’il amènera chez les Redbirds.