6,6 M $ pour soutenir les travailleurs saisonniers

Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la région de la Mauricie, Jean Boulet, confirme un investissement de 6,6 millions de dollars pour assurer la prolongation du projet pilote de soutien aux travailleurs saisonniers.

Ce projet permet de maintenir des travailleurs saisonniers en emploi par le biais de formations en établissement d’enseignement ou en entreprise durant l’intersaison. De plus, les employeurs bénéficient d’un soutien financier bonifié afin de mettre en œuvre des projets de formation en entreprise.

Il est à souligner que, depuis son lancement en mars 2018, près de 700 travailleuses et travailleurs saisonniers en chômage ont participé au projet pilote dans le cadre de formations individuelles et près de 400 entreprises ont mis sur pied des projets de formation, permettant ainsi de soutenir la formation de leurs employés.

«La poursuite de ce projet pilote s’avère incontournable, compte tenu du succès qu’il a connu depuis son lancement. Ainsi, notre gouvernement démontre sa volonté de soutenir le marché du travail en répondant aux besoins réels exprimés sur le terrain. Les emplois saisonniers sont essentiels pour l’économie de nombreuses régions, c’est pourquoi il importe de former et de développer une main-d’œuvre compétente tout en s’assurant de prolonger les périodes d’emploi. D’ailleurs, cette annonce arrive à point nommé, car les travailleurs saisonniers seront bientôt de retour au travail, et le projet pilote permettra de les garder en emploi encore quelque temps après la haute saison», a fait valoir le ministre Boulet.

Faits saillants :

Le projet pilote découle des recommandations formulées dans le Rapport sur l’emploi saisonnier, de la Table nationale de concertation sur l’emploi saisonnier.

Le contenu des formations offertes dans le cadre du projet pilote peut toucher les compétences générales de l’apprentissage des métiers ou les neuf compétences essentielles que sont la lecture, l’utilisation de documents, la rédaction, le calcul, la communication verbale, la capacité de raisonnement, les technologies numériques, le travail d’équipe et la formation continue.

La mesure est financée par le Fonds de développement du marché du travail.