Un sentier pour relier le mont Gleason au mont Arthabaska?

Après la réalisation du lien cyclable et pédestre reliant le Parc linéaire des Bois-Francs et la Station du Mont Gleason à Tingwick, Samuel Tousignant mijote un autre projet. Plus imposant celui-là : un sentier d’une quinzaine de kilomètres pour relier le mont Gleason et le mont Arthabaska.

Il s’agit d’un projet embryonnaire, mais Samuel Tousignant se dit confiant de le mener à terme dans un horizon de cinq ans. «Ça pourrait être trois ans, m’a confié Bertrand Houle, président du Sentier des trotteurs, que j’ai déjà rencontré une première fois», a-t-il indiqué au www.lanouvelle.net. Une deuxième rencontre est prévue le 7 avril

Le résident du Hameau à Tingwick a fait savoir que des plans préliminaires ont déjà été préparés. «Il y a trois trajets possibles», a-t-il noté.

Un tel projet doit cependant obtenir l’autorisation des propriétaires des terres concernés. «Les gens du Sentier des trotteurs ont réalisé 26 km. On m’a dit que ça s’est toujours bien réglé», a confié Samuel Tousignant.

Mission accomplie!

Même si on y circule depuis 2019, le lien de 550 mètres entre le Parc linéaire des Bois-Francs et le mont Gleason est officiellement terminé depuis octobre 2020, moment où l’acte notarié a été signé entre le propriétaire du terrain et la Ville de Warwick.

Un projet devenu réalité. (Photo gracieuseté)

Ce projet,  qu’il a piloté avec Jérôme Nadeau et qui a mené à la création de l’organisme à but non lucratif Melius Mobilité Active, a coûté 65 000 $. «Il a notamment été financé par des subventions et par des contributions des municipalités de Warwick et Tingwick par le biais du fonds d’aide à la ruralité», a précisé M. Tousignant.

Des dons d’entreprises et de citoyens ont contribué au financement tout comme les profits générés par les cinq éditions de la course Trail Pro-Forma, tenues à Gleason.

Si la réalisation du projet s’est échelonnée sur quelques années, c’est qu’il a fallu obtenir toutes les autorisations nécessaires du côté de la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ), du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques et du ministère des Transports du Québec. «Et puis, on a été confronté à une non-conformité parce que la piste se trouvait trop près du ruisseau, ce qui a retardé le projet d’environ un an», a-t-il expliqué.

Mais cela est maintenant de l’histoire ancienne. Le projet est devenu réalité. «Nous tenons à remercier toutes les personnes qui nous ont aidés», a exprimé Samuel Tousignant.

Une activité de financement a été organisée l’automne dernier, bien que le financement ait été complété. Cependant l’argent amassé, tout comme d’éventuels profits à venir provenant d’autres activités, serviront au nouveau projet qu’il souhaite concrétiser en connectant deux montagnes.