Projectiles tirés à Victo : le suspect a comparu

Depuis le poste de la Sûreté du Québec du boulevard Labbé Sud, le Victoriavillois Raphaël Ringuette a comparu vers 14 h 45, vendredi, devant la juge Dominique Slater de la Cour du Québec qui siégeait au palais de justice de Victoriaville.

L’homme de 35 ans a été épinglé par les policiers en fin de journée, jeudi, après avoir présumément utilisé un pistolet à air comprimé pour tirer des plombs en direction d’un véhicule en mouvement et d’un immeuble à logements à l’intersection des rues Tourigny et Saint-Jean-Baptiste. Une des fenêtres de l’édifice aurait volé en éclats.

Au départ, le Victoriavillois a fait savoir qu’il voulait se représenter seul, disant ne plus avoir confiance «dans le système de défense». Puis, il s’est ravisé en acceptant que Me Jean-Philippe Anctil puisse le représenter.
En lien avec l’événement du pistolet à plombs, deux chefs d’accusation ont été déposés pour le moment, à savoir deux manquements à des conditions, celles de ne pas être en possession d’une arme et de ne pas se rendre à un immeuble de la rue Saint-Jean-Baptiste.

Le ministère public a déjà fait savoir qu’il allait déposer incessamment  d’autres accusations en lien avec l’événement.

La poursuite s’est opposée à la remise en liberté de l’accusé qui reviendra devant la justice en après-midi, mercredi, pour la tenue de l’audience visant à déterminer s’il peut recouvrer sa liberté.

Par ailleurs, des accusations pour d’autres infractions ont été également portées : deux bris de conditions, dont une pour avoir omis d’effectuer un don de 750 $ à un organisme, deux chefs d’accusation d’entrave à un agent de la paix pour un événement du 28 juillet 2020 et une accusation de possession de méthamphétamine le 10 septembre 2020.