COVID-19 : Victoriaville se souvient des disparus

La Ville de Victoriaville a répondu à l’invitation du gouvernement du Québec en tenant,  en début d’après-midi, jeudi, une courte cérémonie à l’occasion de la Journée de commémoration nationale en mémoire des victimes de la COVID-19.

Pour l’occasion, la Ville a mis en berne l’ensemble de ses drapeaux. «Un geste pour témoigner de notre solidarité envers les 67 victimes répertoriées dans la MRC d’Arthabaska, les 216 victimes au Centre-du-Québec, les 10 000 personnes décédées au Québec, plus de 22 000 au Canada et plus de 2,6 millions à travers le monde», a fait valoir le maire André Bellavance, tout en ajoutant qu’on illuminera en blanc l’hôtel de ville. Les colonnes de lumière du centre-ville seront aussi de couleur blanche en guise de solidarité et de soutien pour les victimes de la COVID-19 et leurs proches.

Quelques élus y assistaient. (Photo www.lanouvelle.net)

Accompagnés notamment des élus Yanick Poisson, Sophie Lambert, Caroline Pilon, Michael Provencher et du directeur général de la Ville, François Pépin, le maire André Bellavance a pris la parole, rappelant, d’emblée, qu’il y a un an, le 11 mars 2020, l’Organisation mondiale de la santé qualifiait officiellement de pandémie la maladie à coronavirus COVID-19. «Il y a un an, le monde changeait, notre monde changeait. Aujourd’hui, la Ville de Victoriaville répond à l’invitation du gouvernement du Québec visant à faire de ce 11 mars 2021 la Journée de commémoration nationale en mémoire des victimes de la COVID-19», a-t-il indiqué.

Le moment est venu, a-t-il précisé, d’avoir une pensée pour les femmes et les hommes emportés par le virus. «Nous avons le devoir d’avoir une pensée pour les gens décédés et leurs proches, a-t-il exprimé. Une pensée pour ces personnes qui ont perdu une mère, un père, une sœur, un frère, une grand-mère, un grand-père, un membre de la famille, un ami. Une pensée pour les femmes et les hommes qui ont reçu un diagnostic et qui ressentent encore aujourd’hui les effets de cette maladie.»

Le maire de Victoriaville a aussi adressé ses pensées aux «anges gardiens». «Ces personnes qui tiennent le fort en occupant un poste au sein des services essentiels et qui veillent avec soin, le jour, le soir, la nuit, et ce, sept jours sur sept, 365 jours par année.»

Présence de quelques citoyens. (Photo www.lanouvelle.net)

Des pensées également pour ces personnes de différents corps de métier dont le rôle a été mis en lumière par la pandémie. «Le personnel travaillant dans les établissements de santé, notamment les CHSLD,  les épiceries, les pharmacies, les résidences pour aînés et les organismes communautaires, le personnel enseignant et d’entretien ménager, le personnel en sécurité et celui travaillant en garderie, mais aussi pour le personnel municipal dont la capacité d’adaptation est digne de mention», a-t-il fait valoir.

«À tous et à toutes, merci pour votre travail, a-t-il continué. Nous sommes tous reconnaissants pour votre apport inestimable à la communauté.»

Le maire Bellavance a aussi évoqué les impacts économiques des 12 derniers mois vécus par les commerçants de divers secteurs. «L’année a été pour eux l’image de montagnes russes. Mais j’ai espoir que la relance économique sera profitable», a-t-il signalé.

Cette journée de commémoration marque une étape d’un parcours qui se poursuit. «Parcours pour lequel on doit demeurer prudent et suivre les consignes sanitaires toujours en vigueur», a-t-il prévenu.

Une minute de silence a été observée. (Photo www.lanouvelle.net)

Le passage de la région en zone orange, de même que la vaccination en cours constituent d’autres étapes, selon lui, mais d’autres encore devront être franchies «pour reprendre nos activités normales».

En terminant, le premier magistrat a invité à un temps d’arrêt et à observer une minute de silence à la mémoire des disparus victimes de cette pandémie.

Peu après, les cloches de l’église Sainte-Victoire, à proximité, ont résonné, comme celles d’un peu partout au Québec.

Questionné après son allocution, André Bellavance a confié que la Ville se devait de participer à cette commémoration. «Au début, on n’avait aucune idée du temps que cela allait durer. Mais, avec le temps, on a constaté que nous étions aussi touchés, comme partout ailleurs dans le monde. Des gens sont décédés à Victoriaville, des citoyens sont tombés malades. Des gens du milieu de la santé travaillent sans compter leurs heures. Alors tous ces gens, les victimes, leurs proches, les gens qui travaillent à faire en sorte d’atténuer les impacts de cette pandémie, toutes ces personnes méritent minimalement qu’on passe une journée, qu’on respecte une minute de silence pour penser à eux», a-t-il conclu.