L’important projet du pavillon Baril se dessine à Warwick

La Ville de Warwick entreprend les démarches en vue de la reconstruction du pavillon Baril, un important projet de plusieurs centaines de milliers de dollars qui verra le jour quelque part en 2022.

La Ville, d’ailleurs, a obtenu confirmation d’une subvention du gouvernement du Québec, a confié, lundi soir, lors de la séance virtuelle du conseil municipal, le maire Diego Scalzo sans pouvoir trop en dire, cependant.

«On ne peut tout vous dire, surtout sur le fait que nous avons eu la confirmation d’une contribution gouvernementale. Cette partie appartient au gouvernement qui en fera lui-même l’annonce», a-t-il indiqué.

En confiant un mandat de 24 500 $ à une firme d’architectes pour la conception et la réalisation des plans et devis définitifs, les élus entament le processus. La Ville prévoit, selon la directrice générale Lise Lemieux, lancer un appel d’offres au début du mois de janvier 2022.

En vue de la reconstruction, il faudra démolir le bâtiment actuel qui se trouve dans un état avancé de désuétude.

Questionné sur la nouvelle construction à venir, le maire de Warwick évoque un format très différent du pavillon existant. «Ce sera un bâtiment multifonctionnel qui répondra d’abord et avant tout aux besoins exprimés. Le conseiller Étienne Bergeron a d’ailleurs rencontré plusieurs associations qui l’utilisent. On pense aux équipes de soccer, de baseball, notamment. On cherche aussi à offrir des espaces de repos, de salles de toilette et autres surprises à venir», a précisé le premier magistrat.

En plus du pavillon, les travaux visent également la réfection du système d’éclairage du terrain de baseball. «C’est quand même une dépense de près de 100 000 $», fait remarquer le maire Scalzo.

«Il s’agit d’un super beau projet, a-t-il commenté. On est content d’en voir l’aboutissement, d’autant que plusieurs citoyens et élus l’ont réclamé, entre autres», a commenté le maire.

Projet de 48 logements : des modifications dans le secteur

À la suite de la décision de la Ville en lien avec la construction de 48 logements répartis dans des immeubles de 4 logements chacun dans le secteur derrière la Fromagerie Victoria, les élus ont reçu, a dit le maire, des lettres, des correspondances et des avis d’une dizaine de citoyens.
Certains auraient préféré des résidences unifamiliales alors que d’autres apprécient les modifications apportées.

De plus, dans la rue, certains membres du conseil ont pu échanger avec huit citoyens.

«À la lumière des remarques reçues et des rencontres, deux éléments font consensus : la question de la sécurité dans le secteur et l’aménagement d’une bande de végétation pour agir comme délimitation entre les stationnements et les résidences déjà en place», a indiqué Diego Scalzo.

C’est pourquoi le conseil municipal a convenu de certaines mesures, à commencer par l’abaissement de la limite de vitesse à 40 km/h dans tout le secteur, ce qui inclut les rues Beauregard, Bissonnette, Lavertu, Martel, Michaud, Paré et Turcotte. «On nous a signalé que ça circulait rapidement sur les rues Turcotte et Beauregard, sans compter le non-respect de la signalisation», a fait savoir le maire.

La Ville y ajoutera aussi des arrêts obligatoires, des dos d’âne sur les rues Turcotte et Beauregard. On y aménagera aussi un sentier pour relier le parc existant à la rue Lavertu afin d’y donner accès à la moitié des résidents du secteur.

Le conseil municipal va aussi de l’avant avec l’aménagement d’arbustes aux abords des habitations adjacentes afin de créer une ceinture verte autour du projet.

Clin d’œil aux 40 ans de la Maison des jeunes

La conseillère Noëlla Comtois a tenu à souligner le 40e anniversaire de la Maison des jeunes La Destination 12-17 de Warwick.

«J’aimerais qu’on leur envoie un message pour les féliciter. Les jeunes s’impliquent souvent dans les organismes de Warwick. Ils sont l’âme de la maison qui représente pour eux, un endroit où il fait bon socialiser, où il fait bon rire, où il fait bon s’amuser et s’exprimer», a-t-elle souligné, tout en remerciant aussi les intervenants.  «Ils ont su s’adapter, car ça a évolué au fil des ans. Ils ont su écouter et intervenir», a-t-elle ajouté.