Économie bleue : Ottawa relance les consultations sur la stratégie fédérale

Les Canadiens sont invités à partager leurs points de vue selon leurs domaines et les besoins des collectivités sur les meilleures options pour protéger et revitaliser la santé des océans tout en profitant des atouts économiques dans l’ensemble des secteurs océaniques.

 L’engagement en ligne ouvert jusqu’au 15 juin 2021 par Pêches et océans Canada permettra « de tirer le meilleur parti d’une approche coordonnée rigoureuse en matière d’investissements dans les océans et d’élaboration de politiques » dans le pays qui possède le plus long littoral au monde.

« Un océan en bonne santé a plus à offrir, il peut nourrir plus de bouches, permettre de créer plus d’emplois, et plus de possibilités pour l’ensemble du pays. Le Canada a besoin d’une stratégie d’économie bleue qui exploitera la puissance et le potentiel de nos océans pour créer un avenir plus durable, plus prospère, et plus inclusif », a soutenu la ministre des Pêches des Océans et de la Garde côtière canadienne, Bernadette Jordan. Elle y a ajouté que la meilleure façon de s’assurer que les gens sont au cœur de ce plan était de veiller à ce que les Canadiens fassent part de leurs idées.

Les entreprises, les peuples autochtones, les gouvernements locaux et provinciaux, les organisations de développement économique, les groupes environnementaux et d’autres sont invités à télécharger la trousse d’information de l’engagement pour organiser leur propre table ronde en vue d’éclairer la stratégie fédérale.

Selon les services du ministère, la stratégie fédérale de l’économie bleue permettra, entre autres, de « mieux reconstruire en intégrant la croissance à la conservation des océans et à l’action climatique… d’encourager la participation des peuples autochtones, des femmes, et des groupes sous-représentés à l’économie océanique » ou encore de positionner les secteurs océaniques en vue de leur prospérité après la Covid-19.

Avant la pandémie, la contribution de l’économie océanique du Canada au produit intérieur brut (PIB) était d’environ 31,7 milliards de dollars par an, soit 1,6 % du PIB total et près de 300 000 emplois dans des secteurs variés.