Une pression pour virer à l’orange?

S’il ne s’agissait que du nombre de cas déclarés de COVID-19, le maire de Victoriaville, André Bellavance, estime que la région devrait normalement se trouver dans le palier orange.

Questionné, après la séance extraordinaire du conseil municipal, lundi, à savoir s’il exerçait, à l’instar de certains élus, une certaine pression pour le retour à la zone orange, le maire Bellavance a fait savoir qu’il posait des questions aux autorités concernées. «On a régulièrement des rencontres avec le CIUSSS (Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux)», a-t-il souligné, tout en disant comprendre l’inquiétude de la direction de la santé publique relativement aux variants.

De plus, il y a aussi, selon lui, «notre situation géographique». «Avec la relâche scolaire à venir, les gens de l’Estrie ou de Montréal, par exemple, pourraient être plus susceptibles de venir ici plutôt que d’aller en Abitibi», a-t-il fait valoir.

Reste qu’il serait logique, note le maire de Victo, que la région se retrouve en zone orange. «J’ai l’impression que ce sera après la semaine de relâche», a-t-il laissé tomber.

Mais il demeure prudent, à cet effet, se souvenant du passé récent. «À la première vague, on n’a pas eu de cas. Puis, tout d’un coup, on a été frappé dans les résidences pour aînés. On se dit que ça peut donc frapper n’importe quand. On demeure incertain avec l’histoire des variants», a-t-il signalé.