Mairie de Victo : Antoine Tardif confirme sa candidature
Sans grande surprise, Antoine Tardif, conseiller politique du député Alain Rayes, a confirmé ce à quoi on s’attendait : il briguera les suffrages à la mairie de Victoriaville aux prochaines élections municipales du mois de novembre. Il en a fait l’annonce ce matin (lundi) dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux.
Antoine Tardif avait fait part de son intérêt pour le poste en décembre dernier. Depuis, bien des observateurs s’attendaient, en effet, à ce qu’il fasse le saut.
Mais avant de se lancer, Antoine Tardif considérait important d’aller tâter le pouls sur le terrain. «C’était important pour moi d’aller à la rencontre de la population, d’échanger avec elle et de voir comment était perçue ma candidature», a-t-il confié en entrevue téléphonique avec le www.lanouvelle.net.
L’exercice, a-t-il noté, s’est avéré très positif. «J’ai rencontré des centaines de personnes, des gens de tous les milieux, socio-économique, culturel, sportif et communautaire. Non seulement j’ai senti beaucoup d’encouragement, mais plusieurs idées ont été partagées. Tout cela, en fait, a contribué à ma décision de me lancer officiellement dans la course à la mairie», a-t-il expliqué.
Sa démarche de réflexion, les encouragements obtenus, de même que les appuis reçus de plusieurs personnalités publiques lui ont procuré «beaucoup de momentum» pour aller de l’avant. «J’ai également eu de bons échanges avec les membres du conseil municipal actuel, avec des jeunes et des moins jeunes, des aînés, des gens, donc, de tous les milieux. C’est vraiment l’image de ce que je veux apporter comme contribution à la Ville, être un rassembleur, un leader positif qui fait équipe avec tout le monde», a-t-il exprimé.
Par ailleurs, la décision du futur candidat à la mairie n’a rien à voir, a-t-il soutenu, avec l’annonce du maire actuel André Bellavance de ne pas solliciter un nouveau mandat. «Quand on se lance en politique, on ne doit pas le faire en fonction des adversaires, mais plutôt selon ce qu’on a à proposer. En effectuant ma démarche de consultation, j’avais mon idée en tête, peu importe qu’André se représente ou non. Cela n’a pas eu d’impact sur ma décision finale», a-t-il affirmé.
Antoine Tardif croit-il avoir le champ libre? Pense-t-il et souhaite-t-il avoir des adversaires? À cela, il répond que, quoi qu’il arrive, sa façon de faire ne changera pas. «J’effectue ma démarche de façon unilatérale. Rien ne change en ce qui me concerne, a-t-il signalé. Je profiterai des prochaines semaines pour poursuivre mes rencontres avec les citoyens. Puis, je présenterai, plus tôt que tard, mon équipe de campagne, et éventuellement, ma plateforme. Qu’il y ait une opposition ou pas, je vais procéder de la même façon. Cela dit, c’est démocratique que d’autres candidats se présentent. Mais cela ne me revient pas. Cette décision appartient aux aspirants candidats. Et il me ferait plaisir de faire campagne s’il y a lieu.»
Antoine Tardif ne se fixe pas d’échéancier quant au moment où il fera connaître son programme. «Ce qui importait d’abord pour moi, c’était de faire connaître ma décision, même à neuf mois des élections. C’est qu’en période de pandémie, les choses bougent rapidement, a-t-il fait remarquer. Les gens qui me connaissent savent que je suis quelqu’un structuré et organisé. Je compte prendre le temps d’asseoir les choses correctement au cours des prochaines semaines et des prochains mois.»
De ses rencontres avec la population émergeront des thématiques qu’il présentera publiquement en temps opportun.
Sans rien dévoiler pour le moment, Antoine Tardif admet toutefois se sentier interpelé par la pandémie. «Ça nous touche tous. Comment va-t-on se ressaisir? Ça me parle, a-t-il confié. C’est dans cette optique que j’ai le goût de faire équipe avec la population, les différents organismes et les acteurs du milieu pour que Victoriaville puisse rapidement retrouver son erre d’aller.»
Enthousiaste et plus motivé que jamais, a-t-il soutenu, Antoine Tardif, élu à la mairie de Daveluyville en 2013 à l’âge de 23 ans, souhaite renouer avec la politique municipale, un ordre de gouvernement «près des gens». Il s’agit pour lui «d’une belle opportunité de s’investir pleinement au cours des prochaines années en collaboration avec la population pour faire prospérer notre ville». «Je suis vraiment enthousiaste à l’idée d’obtenir potentiellement la confiance des électeurs et de pouvoir saisir avec eux cette opportunité», a-t-il indiqué.
Nul ne pouvant prédire l’avenir, Antoine Tardif n’ose s’avancer sur «la durée», sur le nombre de mandats qu’il pourrait solliciter. «Ce sera à voir en temps et lieu, a-t-il répondu. Étant relativement jeune, je pourrais y être un petit bout de temps. Mais, sincèrement, je ne veux pas me positionner par rapport à ça. La première chose consiste à rencontrer et à échanger avec les citoyens, et à obtenir leur confiance. Et si je suis élu, il me fera plaisir de présenter mon plan pour les années à venir. Une fois en poste, on pourra voir les priorités ensemble, avec le conseil, et élaborer une planification. Mais, pour l’instant, je n’ai pas l’intention de me projeter au-delà de la campagne électorale à l’automne.»
La vidéo
En prévision de son annonce, Antoine Tardif, marié et père de deux garçons, a enregistré une vidéo en fin de semaine, notamment pour se faire connaître auprès des personnes qui ne savent pas qui il est. Une vidéo dans laquelle il partage aussi son dynamisme, son énergie et sa vision de la Ville de Victoriaville.
Parfaitement bilingue, Antoine Tardif présente une fiche académique étoffée. Détenteur d’une maîtrise en administration publique, il est aussi diplômé de l’Université McGill en économie, en politique et en management, mais aussi de l’Université de Moncton où il a décroché un certificat en administration de personnel.
Ses expériences professionnelles et ses études, confie-t-il dans la vidéo, l’ont préparé «à cette belle opportunité».
D’œuvrer comme gardien de but dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec lui a appris, note-t-il, la discipline et la détermination.
En devenant, à Daveluyville, l’un des plus jeunes maires au Québec, Antoine Tardif, fait-il valoir, a «rapidement fait équipe avec la population pour livrer un important projet de regroupement municipal au plus grand bénéfice de la population».
Et auprès du député Alain Rayes, il reconnaît avoir eu le privilège «de parfaire ses connaissances et d’approfondir son réseau de contacts».
Antoine Tardif se décrit comme un gars d’action. «J’ai un profond désir de faire équipe avec la population, car j’ai de l’ambition pour la ville, de l’énergie à redonner. J’ai du cœur au ventre. Et la période post-COVID-19 me préoccupe particulièrement. Nos vies ont changé avec la pandémie. Dans l’appareil municipal, il faudra faire preuve de leadership et d’initiatives nouvelles pour revenir à une vie normale que nous souhaitons tous. On aura des défis à relever, mais surtout des opportunités à saisir», a-t-il conclu.