Drogues : la prison discontinue pour un Plessisvillois

Un Plessisvillois de 70 ans, Lucien J. Dubois, a été condamné, lundi midi, à une peine de 90 jours discontinus de prison en lien avec le trafic de stupéfiants.

Arrêté lors d’une perquisition le 7 mars 2019 dans un logement de la rue Saint-Calixte à Plessisville, le septuagénaire a reconnu sa culpabilité à des accusations de possession de cocaïne et de méthamphétamine en vue de trafic.

Il a aussi plaidé coupable d’avoir eu en sa possession du cannabis en vue de le vendre, d’entreposage illégal d’une arme et de possession d’une arme prohibée, soit une arme à impulsion électrique.

Le procureur de la poursuite, Me Michel Verville, a exposé brièvement les faits au juge Bruno Langelier de la Cour du Québec. «Les policiers ont reçu de l’information concernant le trafic de stupéfiants. Après avoir obtenu un mandat, ils ont effectué une perquisition qui leur a permis de saisir 11 g de cocaïne, 100 comprimés de méthamphétamine, 166 g de cannabis et 7 g de haschisch», a indiqué le représentant du ministère public.

Les policiers ont aussi procédé à la saisie d’une carabine de calibre .22, de munitions, d’une arme à impulsion électrique, d’un cellulaire, d’une balance, et d’une somme de 291 $.

L’avocat du Plessisvillois, Me Denis Lavigne et le procureur de la poursuite ont présenté au magistrat une suggestion commune. «Elle tient compte de l’implication de Monsieur, du fait qu’il ne s’agit pas d’une très longue enquête, de son profil, son âge, de ses quelques antécédents judiciaires», a souligné Me Verville.

«Ce  n’est pas un gros trafic non plus, plutôt domestique, et ce sont de faibles quantités», a signalé Me Lavigne.

«Mais il y a plusieurs substances», a fait remarquer le juge Langelier qui a entériné la suggestion en condamnant l’accusé à purger 90 jours de prison les week-ends à compter du samedi 27 février dès 8 h 30.

De plus, il lui sera interdit de posséder des armes pour une période de 10 ans.