Régie Incentraide : une année 2020 sans sinistre majeur
Non seulement le nombre total d’appels a légèrement chuté, mais les pompiers de la Régie Incentraide (Saint-Rosaire-Saint-Louis-de-Blandford) n’ont pas eu à faire face à des sinistres majeurs en 2020.
La brigade incendie a reçu l’an dernier 87 appels, 7 de moins que les 94 en 2019.
Au cours de l’année 2020, les pompiers sont intervenus à deux occasions dans des résidences, comparativement à six l’année précédente.
Ils ont également été appelés à intervenir pour sept feux de véhicules, en plus deux interventions dans des commerces, une autre dans une industrie, sans compter deux interventions pour des feux de broussailles et un appel pour un feu de cheminée.
La brigade a été sollicitée à trois reprises pour des feux de débris ou de déchets.
À signaler aussi, on ne déplore aucun incendie dans le secteur agricole, comme ça avait également été le cas en 2019.
Tout comme l’année précédente, les sapeurs ont été appelés à une occasion pour intervenir avec leur équipement de sauvetage hors route.
Ailleurs, le bilan 2020 fait état de trois interventions en désincarcération, deux fois moins qu’en 2019.
De plus, le nombre d’appels en entraide automatique et assistance à d’autres services d’incendie demeure stable, 22 appels en 2020 par rapport à 19 l’année précédente.
Enfin, les alarmes incendie ont régressé, leur nombre passe de 11 en 2019 à 6 l’an passé.
En commentant la dernière année, le directeur du Service de sécurité incendie (SSI) de la Régie Incentraide, François Arel, a fait valoir la «belle complicité» qui existe avec les membres de la régie intermunicipale.
Et malgré la pandémie, a-t-il noté, le personnel est à jour en matière de formation. «Il a fallu s’adapter avec la COVID. On a tenu des formations et des réunions virtuelles. On reprendra bientôt, d’ici deux semaines, les entraînements en présence», a indiqué le chef Arel.
Par ailleurs, le directeur du SSI, qui agit aussi comme coordonnateur de la sécurité civile, met aussi de plus en plus l’accent sur la sensibilisation en ce domaine, par exemple en ce qui concerne les inondations ou le temps violent. «Même si, par exemple, un événement ne nécessite pas le déclenchement des mesures d’urgence, il se peut qu’on doive réunir les membres de la cellule», a confié François Arel, toujours aussi passionné par son travail et par l’importance de la formation, lui qui poursuit, à Polytechnique Montréal, un certificat en gestion des opérations d’urgence en sécurité incendie.
Le directeur Arel compte, a-t-il souligné, sur une bonne équipe dévouée. La brigade se compose de 20 pompiers, incluant 2 capitaines et 5 lieutenants.