Triste héritage conflictuel pour nos enfants Plessisvillois

Après une semaine à lire les articles s’ajoutant chaque jour dans notre journal local sur l’interminable conflit opposant la Ville et la Paroisse et constatant que les négociations avortent inévitablement que ce soit au niveau des loisirs, des égouts ou du développement des entreprises; il n’y a aucun de doute, le grand Plessisville RAYONNE.

Quelle fierté d’être associée à ces deux municipalités qui pourraient pourtant si bien être complémentaires en unissant chacune leur force. J’ai bien l’impression que dans nos beaux villages, on a perdu la notion du mot communauté!

Une communauté implique le partage des frais communs pour offrir des services à sa population. Pourquoi c’est si compliqué? Pourquoi toutes les municipalités environnantes ont signé une entente de loisirs avec la Ville, que tous les partis se sont entendus et que tous ces citoyens ont accès aux services de l’aréna, piscine, bibliothèque, surface de dek, etc. sans frais exorbitants de non-résidents? Y a-t-il de la mauvaise foi quelque part dans l’équation?

C’est certain que n’importe où dans la vie une entreprise qui fait venir un réparateur ponctuellement au lieu d’avoir une entente de services annuels payera davantage lors de ses dites consultations. C’est quand même assez simple à comprendre! Les infrastructures d’une ville n’ont rien de rentables qu’on pense à l’aréna, la piscine ou la bibliothèque. Ce n’est que des dépenses continuelles. Comment peut-on penser que les citoyens de la Ville et des municipalités incluses dans les ententes de loisirs peuvent assumer le lourd fardeau de ces infrastructures en attendant que les citoyens de la Paroisse puissent choisir comme bon leur semble, selon leurs besoins annuels, à la pièce, les activités des membres de leur famille et s’insurger de payer des frais de non-résidents!

Ces infrastructures sont nécessaires pour une Ville, elle permettent aux gens de tenir des événements rassembleurs et combien nécessaires pour une vie de communauté saine et active qu’on pense au festival de l’érable, les spectacles d’humour qui permettent à des organismes de rester en vie et de s’auto-financer, au spectacle de gym, à nos élèves de la poly qui peuvent utiliser l’aréna pour les activités sportives, bal de finissants, collation des grades, etc. Sans compter toutes les organisations sportives qui dépendent plus que jamais d’une entente sinon plusieurs familles se verront dans l’impossibilité de poursuivre leurs activités respectives.

Je pense que personne, que ce soit dans la Paroisse ou la Ville, n’a pas mis les pieds quelque part dans ces infrastructures. Tous les besoins d’une communauté ne se monnaient pas nécessairement, il faut voir plus loin que notre nombril personnel. On a vu des Villes nettement plus grandes s’affilier et s’entendre, je ne peux pas croire que deux villages vont continuer à dépenser des sommes faramineuses pour se battre au détriment des citoyens.

Je pense qu’il est plus que temps que ça cesse! Les jeunes à l’école, les gens qui se côtoient à travers les activités et les entrepreneurs en n’ont rien à battre de ces conflits. Les citoyens souhaitent aller de l’avant et veulent une entente. On doit se mobiliser et faire part de notre exacerbation qu’on soit citoyen de la Ville ou de la Campagne, les élus sont là pour répondre à nos besoins. Il est temps qu’on se fasse entendre!

Quel héritage choisissons-nous de léguer à nos enfants??

Caroline Bernard

Une citoyenne adoptée par le grand Plessisville qui souhaite de tout son cœur un rayonnement à la hauteur de ce que notre grande ville peut offrir!