L’Association du lac William réclame l’abrogation d’un règlement municipal

L’Association du lac William (ALW) se prononce pour l’abrogation du Règlement relatif aux usages conditionnels (2020-205 chapitre 2-A) en zone de villégiature. Ce règlement permet la location de résidences secondaires dans cette zone qui ceinture en grande partie le lac William.

La Municipalité de Saint-Ferdinand a adopté un virage récréotouristique, ce dont se réjouit l’ALW. Ses membres reconnaissent que de vivre dans un si bel environnement constitue un privilège et c’est avec plaisir qu’ils accueillent des visiteurs. Toutefois, l’ALW demeure préoccupée par la location des résidences secondaires à tout vent.

Actuellement des promoteurs achètent des petits chalets qu’ils offriront en location à court terme, soit pour des périodes de moins de 30 jours. Or, même si la Municipalité prévoit d’encadrer la location par différents paramètres, l’ALW s’inquiète de la détérioration du lac et de ses eaux ainsi que de son fragile environnement.

«Nous comprenons que certains louent leur chalet à l’occasion pour en payer les frais d’entretien ou les taxes municipales et scolaires, affirme Carole Comtois, présidente de l’ALW. Mais nous sommes préoccupés par le fait qu’un promoteur achète plusieurs chalets dans le seul but de les louer pour de courtes périodes. Nous croyons que le résident se préoccupera davantage de la qualité de ses locateurs et qu’il se souciera de préserver le lac et son environnement plus qu’un promoteur qui loue à des fins d’affaires», ajoute-t-elle.

Trois organisations ont été consultées : le Comité de promotion économique (CDPE), le Comité consultatif d’urbanisme (CCU) et l’Association du lac William. Ces trois groupes partagent les mêmes préoccupations et se sont prononcés en faveur de l’abolition du règlement.

«Nous félicitons la Municipalité pour ces consultations menées auprès du CDPE, du CCU et de l’ALW, consultations d’autant importantes que la pandémie empêche les citoyens et citoyennes d’assister aux assemblées municipales», conclut Mme Comtois.