Le Centre de jour de Répit Jeunesse célèbre son 1er anniversaire

Déjà un an que le Centre de jour de Répit Jeunesse est ouvert. Une année bien spéciale pour ouvrir un service. Une année pendant laquelle ce sont plus de 305 personnes différentes qui ont fréquenté le Centre de jour pour un total de plus de 1060 participations.

«J’avais entendu parler du besoin, je l’ai clairement vu cette année», a mentionné Sarah J, travailleuse de milieu, responsable du Centre de jour.

Le Centre de jour en temps de pandémie

«Nous avons dû fermer exactement deux mois après son ouverture, compte tenu de la crise sanitaire de la COVID-19. À la réouverture du service, dans le respect des directives de la santé publique, nous avons pu constater que le Centre de jour est essentiel», a renchéri la responsable du Centre de jour.

Ce dernier a pu voir le jour, entre autres, grâce au soutien de partenaires, dont le CIUSSS MCQ et un don reçu de Bell cause pour la cause. «Sans ces grands partenaires, le service ne pourrait ouvrir à raison de quatre après-midi par semaine, ce qui priverait des centaines de personnes d’occasions pour socialiser, briser l’isolement, reprendre le goût de poursuivre le quotidien, particulièrement depuis le début de la pandémie», a fait valoir Benoit Goulet, directeur général de Répit Jeunesse.

Activités offertes

Parmi les activités offertes, les ateliers de créations artistiques sont très aimés. «Le Mur» permet l’exposition des oeuvres réalisées par les participants. Lorsque la pandémie sera chose du passé, le gymnase, réaménagé grâce au don de Rock la Cauze (2018), volera la vedette et avec bonheur que tous retrouveront la table de billard, le panier de basket, les ateliers de cirque, le soccer sur table, etc.

Répit Jeunesse

Répit Jeunesse est un organisme communautaire en travail de rue qui existe depuis plus de 27 ans. Trois travailleurs de rue sillonnent les rues de la ville pour aller vers les personnes exclues, plus difficiles à rejoindre. Six travailleurs de milieu, à temps plein et à temps partiel, accueillent les gens au 115, rue Saint-Louis à Victoriaville, dans le cadre du Centre de jour et du Café Oppidum.

Les deux travailleurs de milieu de l’École de la rue, offerte aux 18 à 30 ans, ainsi que des enseignants et professionnels du Centre de services scolaire des Bois-Francs sont là pour accompagner les jeunes décrocheurs qui désirent terminer leur scolarisation, grâce au Centre d’éducation des adultes de Victoriaville (Monseigneur-Côté).