En libération conditionnelle, il coupe son bracelet électronique

Alors qu’il se trouvait en libération conditionnelle, Tommy Claes a coupé son bracelet électronique avec GPS, ce qui a eu pour effet d’alerter les représentants de la Commission des libérations conditions lesquels en ont rapidement informé les policiers.

«Du ratissage a été effectué, mais les policiers n’ont pas retrouvé l’individu à ce moment-là», a relaté le procureur aux poursuites criminelles et pénales, Me Michel  Verville.

«Couper un bracelet électronique, qu’on utilise ici depuis environ deux ans, constitue une première au Québec, mais cela s’est vu dans d’autres provinces canadiennes», a précisé le représentant du ministère public.

Des recherches actives ont été menées dans le but de retracer Tommy Claes.

Le 2 juin 2020, jour de son arrestation, il a été vu dans un appartement à Daveluyville. «Lors de l’intervention, de la cocaïne et trois pilules de méthamphétamine ont été saisies», a précisé Me Verville.

Quelque temps auparavant, Tommy Claes a été aperçu au volant d’un véhicule qu’il prévoyait acheter. Cependant, il se trouvait sous le coup d’une interdiction de conduire de 48 mois qui lui avait été imposée en avril 2018 tout comme une peine de pénitencier de 3 ans.

Vendredi matin, au palais de justice de Victoriaville, par visioconférence depuis le centre de détention, Tommy Claes a reconnu sa culpabilité aux accusations d’évasion de garde légale, de conduite pendant interdiction et de possession de méthamphétamine.

Le juge Bruno Langelier de la Cour du Québec a entériné la peine de six d’emprisonnement proposée conjointement par Me Verville de la poursuite et l’avocat de l’accusé, Me Jean-Philippe Anctil.

Le magistrat a aussi imposé une interdiction de conduire de deux ans.