Coronavirus : le premier ministre n’a «plus d’excuses», selon Manon Massé

François Legault doit faire plus que d’annoncer des nouvelles consignes, selon la porte-parole de Québec solidaire. Pour Manon Massé, dans les hôpitaux et dans les écoles, le gouvernement ne peut plus pelleter ses responsabilités dans la cour des Québécois.

«Après neuf mois, il n’y a plus d’excuses pour la lenteur du traçage, l’absence de ventilation dans nos écoles et la mauvaise protection offerte au personnel de la santé. Nous sommes tous et toutes prêts à en faire plus. Et vous, M. Legault?», demande Manon Massé qui propose également de désigner le secteur communautaire comme service essentiel
«… je pense notamment aux banques alimentaires, aux maisons d’hébergement pour victimes de violence conjugale, aux organismes qui viennent en aide aux itinérants, entre autres – comme essentiel, au moins autant que la construction et le secteur manufacturier. Après des décennies de coupes dans nos services publics, les organismes communautaires sont souvent tout ce qui empêche les Québécoises et les Québécois vulnérables de sombrer. On n’a jamais eu autant besoin que leurs portes restent ouvertes», exprime la députée solidaire.

Manon Massé a également demandé au premier ministre «de prendre la crise de la santé mentale à bras-le-corps». Malgré ce que les caquistes répètent depuis des semaines, les investissements de l’automne dernier n’arrivent pas à la cheville des besoins à son avis. «Plus le confinement social se prolonge, plus nos proches vont «péter au frette». Arrêtons de faire semblant qu’une application d’autosoins remplace des vrais services de psychothérapie. Dans mon monde à moi, la crise de la santé mentale est une vraie bombe à retardement. Si on ne vient pas en aide aux gens aujourd’hui, on va le payer cher demain», implore-t-elle.

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