Campagne de Noël : l’appel entendu par la population

Les objectifs de la campagne de Noël de la Sécurité alimentaire de Victoriaville ont été fracassés, tant pour les dons en argent que pour les denrées. Ainsi, en date du 4 janvier, pas moins de 135 000 $ ont été recueillis, dépassant ainsi l’objectif de 100 000 $ et même les 127 000 $ amassés en 2019.

«Et il reste encore des sommes à venir, a confié le directeur général de la Sécurité alimentaire, Michel Patry. La population a vraiment répondu à l’appel.»

La générosité s’est fait sentir également pour les denrées. L’objectif de 12 000 kg a été pulvérisé avec une récolte de 22 000 kg qui surpasse aussi largement les 14 000 kg engrangés en 2019.

Michel Patry, directeur général de la Sécurité alimentaire (Photo www.lanouvelle.net- Archives)

Michel Patry dit croire notamment à un effet COVID. «Je pense que les gens ont été plus sensibilisés aux besoins», a-t-il exposé, tout en ajoutant que l’appui des médias et de l’opération sac ont assurément contribué au succès de la campagne. «Le sac reçu par les citoyens dans le Publisac, ça a fait une différence, a souligné le directeur général. Une expérience à refaire et qu’on pourra bonifier. Bref, tout cela mis ensemble (le sac, les médias et l’effet COVID), a mené aux excellents résultats.»

La Sécurité alimentaire s’attend, encore cette année, à devoir annuler son activité de financement printanière, le souper venaison. «On se doit de revoir notre façon d’aller chercher du financement», a fait savoir le directeur général.

Ainsi, Michel Patry compte bien aller à la rencontre du milieu des affaires pour proposer à ces gens un partenariat à moyen terme, question d’assurer une stabilité et permettre à l’organisme de continuer sa mission, celle de nourrir les personnes défavorisées.

Et les besoins ne vont pas en diminuant. La Sécurité alimentaire a certes enregistré de nouvelles inscriptions, mais pas autant que n’aurait pu le croire M. Patry. «Ça me surprend. Peut-être qu’avec les aides gouvernementales les gens ont-ils eu moins besoin de services directs.»

Sauf que le directeur général craint les prochaines semaines. «J’appréhende un contrecoup, un ressac.  Ce qui signifie qu’on veut être prêt. Nous devrons être là pour répondre aux besoins en période difficile», a-t-il conclu.