Motoneige : un apport économique important pour la région

L’économie de la région compte sur l’arrivée des motoneigistes. Marie-Ève Lambert, adjointe marketing pour Tourisme Centre-du-Québec, explique qu’un motoneigiste dépense en moyenne 423 $ durant son séjour dans la région et un excursionniste, 208 $ par jour. «C’est une clientèle qui est super importante pour nos hôtels et nos restaurateurs.»

Une étude réalisée en 2012 par la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec (FCMQ) estime que le tourisme hivernal dans la région génère des retombées de près de 25 M $. Près de 968 M $ pour tout le Québec.

Tourisme Centre-du-Québec propose des circuits. «Pour ce qui est des refuges et des relais, on est en train de s’adapter tous les jours.»

Plusieurs hébergements demeurent prêts à les recevoir. C’est le cas, par exemple, pour l’Hôtel Montfort, le Manoir du Lac William, le Victorin et l’Auberge Godefroy.

Évidemment, leur capacité est loin d’être atteinte actuellement. Du côté de l’Auberge Godefroy, dont les installations servent traditionnellement de relais-repas et d’hôtel à nombre de motoneigistes, on encaisse le coup. «On est une organisation en santé. On s’en tire sûrement beaucoup mieux que plusieurs hôteliers au Québec, malgré la faible occupation. On a frôlé en décembre les 30% d’occupation, alors que la norme tourne autour des 70%», explique Marie-Ève Boisclair, vice-présidente et directrice générale de l’Auberge Godefroy.

Elle demeure optimiste et confirme que l’Auberge va demeurer ouverte aux motoneigistes, dès que les sentiers seront tout blancs. «Beaucoup de gens souffrent d’être enfermés entre quatre murs. On est sur le sentier Trans-Québec. Je crois qu’on aura des motoneigistes. Mais je vois encore des brins d’herbe dehors», confiait-elle dans la dernière moitié de décembre.

La clientèle s’adapte et l’Auberge aussi. «Il ne faut pas se plaindre. Dans les grands centres comme Montréal et Québec, c’est la catastrophe.»

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