Branle-bas au réservoir : le suspect condamné

Le Victoriavillois Danny Savard, à l’origine d’un branle-bas de combat le 22 octobre au réservoir Beaudet, a avoué ses torts, jeudi avant-midi, au palais de justice de Victoriaville.

L’homme de 39 ans est ce même individu qui, le 14 novembre, a volé une camionnette sur la rue Renaud avant d’être épinglé par les policiers à la suite d’une embardée survenue sur le boulevard Jutras Ouest.

Me Michel Verville, procureur aux poursuites criminelles et pénales Photo www.lanouvelle.net – Archives

Danny Savard a plaidé coupable à l’accusation de vol de véhicule. «Ce jour-là, il a dérobé la camionnette garée sur la rue Renaud avec les clés dans l’ignition. Il avait une particularité, celle d’avoir un casque de moto sur la tête. En cours de route, il a zigzagué plusieurs fois et frappé des poubelles avant d’effectuer une embardée. Les policiers l’ont arrêté peu après», a relaté le procureur aux poursuites criminelles et pénales, Me Michel Verville.

Le 22 octobre, vers 15 h 45, une citoyenne a aperçu l’accusé sur la piste cyclable du réservoir Beaudet à proximité du boulevard Pierre-Roux Est avec un tissu en flammes. Ce qui a donné lieu à une forte présence policière sur place. «Il brûlait son propre chandail pour se réchauffer», a fait savoir son avocat Me Guy Boisvert.

Concernant cette affaire, Savard a reconnu sa culpabilité à une accusation de bris de probation.

Par ailleurs, le Victoriavillois a reconnu une possession simple de méthamphétamine le 15 juillet 2020. «Les policiers ont été contactés par un propriétaire s’inquiétant de la santé d’un locataire qui tenait des propos décousus. Les policiers l’ont trouvé en état de consommation avancée et lors de la fouille, ils ont retrouvé une pilule de méthamphétamine», a indiqué Me Verville de la poursuite.

Me Guy Boisvert en défense. (Photo ww.lanouvelle.net – Archives)

Le ministère public et la défense ont présenté une suggestion commune au juge Guy Lambert de la Cour du Québec qui l’a entérinée.

Ainsi, Danny Savard a été condamné à deux mois d’emprisonnement, peine à laquelle on soustrait 15 jours de détention provisoire, ce qui signifie qu’il lui reste 45 jours de prison à purger.

Me Boisvert a confié que son client souhaitait participer à une thérapie. «Si vous avez la chance d’aller en thérapie, gênez-vous pas. Bonne chance», lui a dit le magistrat.